L’amour de Jésus est patient

Contemplons

Le martyre de saint Etienne, Lebrun

Méditons

Dans l’hymne à la charité, saint Paul nous dit que l’amour est patient (1 cor 13, 4). Et, l’amour de Jésus est d’une patience égale à toutes ses autres caractéristiques divines : elle est infinie !

C’est probablement à sa propre expérience que Paul s’est rendu compte de la patience infinie de Jésus. En effet, autrefois connu sous le nom de Saül, Paul persécutait avec acharnement l’église naissante : il fut notamment à l’origine du martyr de saint Etienne qui, en pardonnant à ses bourreaux, dont il était, lui a obtenu sa conversion. Le sacrifice d’Etienne a été des plus féconds ; il a été le grain de blé jeté en terre qui, en mourant, a donné beaucoup de fruits : de son martyr est né saint Paul, l’apôtre des nations.

« Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour » (ps 145, 8). L’amour de Jésus poursuit chacun d’entre nous avec patience et persévérance, attendant, appelant dans la douceur, se laissant persécuter par nos fautes, nos péchés. Et pourtant, comme le père du fils prodigue, il ne se lasse pas d’attendre notre retour. Et chaque conversion lui procure une joie immense. N’a-t-il pas dit : « Je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance (Luc 15, 7). »

A l’image de Jésus, essayons d’être patients avec chacun, même si cela nous coûte. Et, si c’est difficile, rappelons-nous que Jésus l’est bien davantage avec nous. Et si c’est encore trop difficile, disons-nous que le jeu en vaut la chandelle car, qui sait, dans celui qui nous embête, sommeille peut-être un autre saint Paul qui ne demande qu’à surgir.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

L’amour de Jésus est radical

Contemplons

Le Christ et le jeune-homme riche, Heinrich Hofmann

Méditons

L’amour de Jésus est sans concessions. Ni nos défauts, ni nos péchés n’entament l’amour indéfectible qu’il porte à chacune de ses créatures, même si elles devaient se damner. L’enfer ne réunit pas les âmes que Jésus a cessé d’aimer mais celles qui ont choisi délibérément de ne pas aimer Jésus.

Lorsque Jésus rencontra le jeune homme riche qui lui demanda : « bon maitre que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? » Jésus, précise saint Marc, « posa son regard sur lui et l’aima » (Marc 10, 21). IL le regarda et il l’aima ! Et saint Marc n’évoque aucune réserve de la part de Jésus. Il ne dit pas que Jésus l’aima malgré tel péché ou tel trait de caractère ; il ne dit pas non plus que Jésus cessa de l’aimer après que le jeune homme riche ait décliné son invitation à vendre ses biens, à les distribuer aux pauvres et à le suivre. Car l’amour de Jésus lui est irrévocablement acquis. Tel qu’il est, Jésus l’aima.

Ce regard d’amour sans réserve et sans concession, Jésus le pose sur chacune de ses créatures. De chacune, il connait les faiblesses, les pauvretés, les défauts, les passions, les idolâtries. Et pourtant, sur chacune, il pose un regard d’amour sans réserve et lui adresse les mêmes paroles qu’au jeune homme riche : « suis-moi. » Dans ce sens, saint Augustin écrit : « Je (Jésus) connais ta misère, les combats et les tribulations de ton âme, la faiblesse et les infirmités de ton corps ; je sais ta lâcheté, tes péchés, tes défaillances. Je te dis quand même : donne-moi ton cœur, aime-moi tel que tu es. Si tu attends d’être un ange pour te livrer à l’amour, tu ne m’aimeras jamais. Même si tu retombes souvent dans ces fautes que tu voudrais ne jamais commettre, même si tu es lâche dans la pratique de la vertu, je ne te permets pas de ne pas m’aimer… N’attends pas d’être un saint pour te livrer à l’amour, sinon tu ne m’aimeras jamais. »

« Un ami, c’est quelqu’un qui vous connaît bien mais qui vous aime quand même » écrit Hervé Lauwick. Dans ce sens, nous sommes tous les amis de Jésus : il nous connait mieux que nous-mêmes et pourtant, il nous aime…

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

L’amour de Jésus est universel

Contemplons

Plafond de la chapelle Sixtine : Dieu crée le soleil et la lune

Méditons

L’amour de Jésus embrasse toute la Création et, si rien de ce qui a été fait ne l’a été sans lui, tout a été créé, racheté et sanctifié dans son amour.

« Dieu est amour » nous dit saint Jean et s’il est amour, tout ce qui émane de lui est don de l’amour. Jésus qui a tout créé, a façonné chaque âme dans un acte d’amour à sa dimension c’est-à-dire infini. Parce que Jésus est l’amour, il ne saurait rien faire, rien dire, rien voir en-dehors de son amour. Ce qui réunit tous les humains, quelle que soit leur race, leur couleur, leur croyance, leur beauté, leurs dons, leur condition sociale, c’est l’amour infini de Jésus pour chaque personne. Souvenons-nous de la parabole du fils prodigue : le père accueille le fils qui s’était détourné de lui avec tout son amour et sans réserve. Et cet amour n’entame en rien l’amour qu’il nourrit pour son second fils, celui qui ne s’est jamais éloigné de lui. L’amour a cette capacité de ne pas se réduire au fur et à mesure qu’on le communique.

Si Jésus aime toutes les âmes qu’il a créées, y en a t-il qu’il aime davantage que d’autres ? Certainement, même si ce mot est impropre pour une telle réponse : Marie est plus aimée que n’importe quelle créature dans le Royaume des Cieux. Cela dit, cette question est superflue car une éventuelle différence d’ans l’amour ne lèserait personne. En effet, quelle hiérarchie peut-il y avoir dans l’infini ? S’il y a un dernier des derniers parmi les âmes créées, celui-ci reste aimé de Jésus de manière infinie. Ecoutons Marie de l’Enfant-Jésus, l’une des fondatrices des  clarisses de Lourdes, à qui Jésus dit de son amour pour les âmes : « Si toutes les flammes qui ont jamais brûlé dans les cœurs des saints, étaient en seul cœur, ce cœur ne pourrait égaler l’ardeur d’un seul soupir du Cœur de Jésus. »

Employons-nous à considérer chaque âme avec les yeux de Jésus pour toujours nous rappeler qu’il l’aime sans retour, même celle de notre prochain le plus insupportable.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

L’amour de Jésus est personnel

Contemplons

La création d’Eve, enluminure de la Bible de Souvigny

Méditons

L’amour de Jésus embrasse toute l’humanité et chaque personne en particulier.

En 2011, des spécialistes ont estimé que, depuis l’origine de l’humanité, près de 108 milliards de personnes ont vécu sur la terre. Aujourd’hui, sur notre planète, nous sommes 7.5 milliards de personnes. Malgré ces chiffres étourdissants, interrogez Jésus sur n’importe quelle personne, il sera incollable sur chaque détail de sa vie. Il n’en est pas une seule qu’il ne connaisse personnellement et jusque dans son intimité la plus profonde.

Pour Jésus, l’humanité, depuis ses origines jusqu’à la fin du monde, ne représente pas une masse informe au sein de laquelle, il ne connaitrait, à notre manière, que quelques personnes qui ont des affinités particulières avec lui, les saints canonisés par exemple. Au contraire, l’humanité entière, depuis ses origines jusqu’à la fin du monde, représente le cercle de ses amis intimes. Au sein de cette multitude indénombrable, il n’est pas une personne qui ne soit aimée personnellement de Jésus, dont il ne connaisse tous les détails de la vie, toutes les difficultés, de laquelle il ne suive personnellement les progrès spirituels, pour laquelle il ne mette personnellement tout en œuvre pour qu’elle parvienne en toute sécurité au bonheur éternel du paradis.

C’est pour chaque personne en particulier que Jésus est venu en ce monde ; c’est pour chaque âme en particulier qu’il s’est donné dans sa passion, c’est à chaque âme en particulier qu’il prépare une place au Ciel qui ne pourra être occupée que d’elle. Mère de la Nativité écrit à ce sujet : « je pensais un jour que, lorsque je serais dans le Ciel, je n’aurais peut-être jamais le bonheur de m’entretenir seule à seul avec Dieu, lui ouvrir mon cœur. Et cette pensée m’affligeait. Mais Notre-Seigneur me fit voir clairement que chaque bienheureux, dans le Ciel, jouit aussi librement de la familiarité de son Dieu, que s’il était le seul favorisé de ce privilège, et que cette adorable familiarité fait ce qu’il y a de plus vif et de plus grand dans le bonheur des saints, puisqu’elle donne la jouissance de Dieu même. Et lui, pour satisfaire à l’empressement, à la vivacité de leur amour, se plaira à leur découvrir l’assemblage de ses perfections  infinies qui feront l’admiration et la contemplation délicieuse des saints durant toute l’éternité sans qu’ils puissent jamais épuiser cette source inépuisable de bonheur… Que de paradis dans un seul paradis ! »

Jésus nous aime chacun, comme si nous étions uniques. Quelle quantité d’amour renferme le Cœur de Jésus pour aimer comme des enfants uniques plus de 108 milliards de personnes et qui sait combien encore jusqu’à la fin du monde !

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

L’amour de Jésus est sans réserve

Contemplons

Le Christ aux outrages, palais des Rohan, Strasbourg

Méditons

Il est facile de dire que Jésus nous aime, il est plus difficile pour nous de le réaliser, plus difficile encore d’en vivre. En effet, en quoi est-ce une preuve de l’amour de  Dieu que de se faire homme pour finalement mourir sur une croix ?

Pour tenter d’appréhender toute l’étendue de l’amour de Jésus pour chacun d’entre nous, empruntons des comparaisons qui nous sont familières. En 2017, on estime que Bill Gates, l’homme le plus riche de la planète dispose d’une fortune d’environ 86 milliards de dollars : une somme colossale. Pour les pauvres et les déshérités, il donne de grosses sommes ; il parait même qu’il ne lèguera pas plus d’un milliard à chacun de ses enfants et que tout le reste sera donné à des œuvres de charité. Quelle que soit la somme qu’il donne aux pauvres, elle ne représente jamais qu’une petite partie de son superflu, si bien que, quelle qu’importante qu’elle puisse être, elle ne le prive de rien et n’atteste pas son amour du prochain. Et, le geste qu’il pose, si généreux soit-il aux yeux du monde, n’est pas désintéressé non plus car il lui assure la reconnaissance des récipiendaires.

Jésus est infiniment plus riche que tous les Bill Gates et tous les milliardaires du monde réunis ; il a tout créé et tout lui appartient. Les richesses du plus riche d’entre les riches ne lui sont que données en gérance pour s’en servir à faire le bien. En nous donnant le monde entier comme demeure, Jésus estime qu’il ne nous donne pas assez pour contenter son amour pour nous. Aussi, en plus de tout ce qu’il a déjà donné, il se donne lui-même. En effet, lui, à qui tout appartient, ne peut pas témoigner de son amour pour nous par du matériel car cela ne représente rien pour lui. Aussi, pour nous prouver son amour, Jésus accepte de venir en ce monde, de partager nos misères, nos souffrances et de donner sa vie sans rien exiger en retour si ce n’est l’amour. Sous la croix de Jésus, se tiennent uniquement Marie, Jean et quelques femmes : tous les siens l’ont abandonné, tous les autres se sont acoquinés pour réclamer sa mort à Pilate et le conspuer jusqu’à son dernier souffle. Jésus a tout donné sans rien exiger en retour, pas même la reconnaissance à laquelle il aurait pourtant eu droit ne serait-ce que du peuple élu.

« Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime » nous dit Jésus en saint Jean (15, 13). Oui, Jésus a tout donné sans rien retenir pour lui : par amour pour nous, il s’est dépouillé de tout, se faisant l’esclave de tous ! Jésus n’a pas sacrifié son superflu pour nous prouver son amour mais ce qu’il avait de plus précieux, sa vie-même, la vie d’un Dieu !

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Le plus précieux des cadeaux

Contemplons

Icône de Jésus et saint Jean, le disciple bien-aimé

Méditons

Parler de l’amour de Jésus avec les mots et les références de ce monde, relève du défi même si, au premier abord, le sujet parait simplissime. En effet, avec quels mots, quels comparatifs, décrire l’amour de celui qui a tout pour celui qui n’a rien en propre, de celui qui peut tout pour celui qui sans lui ne peut rien, de celui qui veut tout donner pour celui qui sans cesse le repousse, de celui qui ne cesse de choisir de s’abaisser vers celui qui, pour sa propre perte, ne cesse de vouloir s’élever en vain jusqu’à lui, se laissant séduire par les mots empoisonnés de l’antique serpent :  » vous serez comme des dieux » (Genèse 3, 5). »

En effet, avec Jésus, les rapports sont inversés. L’amour de Jésus est ce que nous avons de plus précieux parce que c’est dans son amour que tout, sans exception aucune, nous est donné, aussi bien l’existence que la joie, le succès, les revers, même les souffrances, et surtout le salut. Souvenons-nous : ne nous appartient en propre que ce dont nous ne serons pas dépouillés au moment de la mort à savoir nos bonnes œuvres, celles faites pour l’amour de Jésus, et nos péchés (non absous !) à savoir nos manques d’amour pour Jésus.

Tout ce que Jésus nous donne est gratuit, sans aucune contrepartie si ce n’est l’amour. Or nous vivons dans un monde où tout est monnayé et monnayable, où les choses les plus inutiles deviennent les plus chères. Ainsi, les produits de luxe peuvent nous être agréables mais ne constituent aucune nécessité et pourtant à quels sacrifices certains sont-ils prêts pour les acquérir ? Et l’amour de Jésus est regardé comme sans importance, au mieux comme évident.

L’amour de Jésus nous est évident car dans son amour Jésus est fidèle. Et jamais l’amour de Jésus ne nous sera retiré ! Que deviendrions-nous, si Jésus cessait de nous témoigner son amour ? Il en serait comme de notre santé : c’est quand nous la perdons que nous nous rendons compte de ce qu’elle représente, qu’elle est notre seconde plus grande richesse, la première étant l’amour de Jésus qui nous donne tout y compris la santé de l’âme et du corps.

Mais cette situation ne se produira jamais car jamais Jésus ne cessera de nous aimer sans aucun regret de sa part. Et jamais nous n’aurons besoin de payer ce qui est en-dehors de nos moyens et pourtant le plus nécessaire au maintien de notre vie : l’amour de Jésus !

Nous sommes aimés de Jésus, gratuitement : c’est bien la preuve que Jésus est Dieu car s’il pensait comme nous, jamais il n’accepterait de donner autant sans aucune contrepartie de notre part et de persévérer dans son amour pour nous malgré nos ingratitudes !

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Jésus prend pitié

Contemplons

Mosaïque du bon pasteur, basilique Saint-Laurent-hors-les-murs, Rome

Méditons

Saint Matthieu nous rapporte les mots de Jésus, juste avant le miracle de la multiplication des pains : « J’ai pitié de cette foule » (Matthieu 15, 32). Pitié : voilà le mot qui témoigne de l’amour insondable de Jésus pour chacun d’entre nous. Parce que Jésus est Dieu, il connait toute la distance qu’il y a entre lui et nous ; parce qu’il est Dieu, il connait notre misère de pécheur ; parce qu’il est Dieu, il sait que c’est lui qui doit venir à nous, car nous ne sommes pas capables de faire un seul pas vers lui sans son aide ; parce qu’il est Dieu, il sait que sans Lui, nous ne pouvons rien faire. Saint Jean nous rapporte ses paroles à ce sujet : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15, 5). Jésus est le médecin et nous sommes le malade qu’il entreprend de guérir par pur amour.

Parce que Jésus nous aime, il a pitié de nous et de la misère spirituelle dans laquelle nous sommes plongés suite au péché de nos premiers parents. Parce qu’il nous aime, il prend pitié de nous et sa pitié agissante l’amène à épouser cette nature amoindrie qui est la nôtre, pour nous en élever, par son œuvre de rédemption, jusqu’aux clartés de la splendeur divine. Et sa pitié à notre égard vient du plus profond de son cœur : elle ne survient pas en lui, comme pour nous, selon nos dispositions du moment mais elle lui tient aux entrailles. Elle est la caractéristique principale de tout son être. Jésus ne saurait nous voir et nous considérer en-dehors de son amour, car il est l’amour.

L’amour de Jésus pour chacun de nous est si grand, que rien n’est en mesure de lui opposer d’entraves. En effet, en se faisant homme, Jésus savait jusque dans les moindres détails, toutes les fois où nous repousserons son amour par nos actes, nos pensées, nos mauvais désirs. Pourtant, il n’a rien épargné pour témoigner jusqu’au plus ingrat d’entre nous, son amour de prédilection. Si bien que, même les damnés en enfer ne sauraient affirmer qu’ils n’ont pas été l’objet d’un amour préférentiel et personnel de la part de Jésus pendant leur vie terrestre et qu’il n’a pas tout fait pour leur témoigner son amour et leur offrir le salut.

« Voici ce Cœur qui a tant aimé les hommes qu’il n’a rien épargné jusqu’à s’épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour. Et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et les mépris qu’ils ont pour moi dans ce sacrement d’amour (l’Eucharistie) » dit Jésus à sainte Marguerite-Marie, la voyante de Paray-le-Monial.

Jésus ne cesse de nous témoigner son amour miséricordieux. Le problème ne vient jamais de lui qui nous comble de son amour mais de nous car nous ne l’accueillons pas toujours…

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Jésus se fait homme en Marie

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Fra Angelico, l’Annonciation

Méditons

En devenant homme, Jésus accepte, pour l’amour de chacun d’entre nous, un abaissement vertigineux. Cet abaissement est d’autant plus étourdissant, qu’il va jusqu’à accepter de se faire homme en Marie, l’une de ses créatures, même si la plus belle, la plus parfaite.

Même si Marie a été créée sans la tache du péché originel c’est-à-dire qu’elle ne porte pas en elle la marque de la faute de nos premiers parents, si elle a été pleinement rachetée dès sa conception dans le sein de sainte Anne, si, en son Cœur Immaculé, Jésus a pu recréer un jardin de paradis, elle n’en reste pas moins une fille d’Adam et Eve, comme nous, faite dans le même argile. Venir en notre monde en se faisant homme est déjà un incroyable abaissement pour le Dieu tout-puissant, le Dieu trois fois saint, mais venir à nous en empruntant les voies de la croissance humaine jusqu’à celle in utero, est un abaissement tellement inenvisageable que l’idée ne peut en venir qu’à un Dieu infiniment amoureux de ses créatures.

Le sein de Marie a été pour Jésus son premier tabernacle, le Cœur de Marie son premier ciboire, ses bras son premier ostensoir. Même si l’amour de Marie a dédommagé Jésus de tout ce qu’il a quitté en nous rejoignant dans notre nature, il n’en reste pas moins qu’elle est elle-même le pur produit, même si le plus sublime, de l’amour de Jésus pour ses créatures. Toute la perfection à laquelle Marie a été appelée, à laquelle elle s’est élevée, elle le doit à l’amour de Jésus pour elle, pour nous. Le Mérite de Marie, qui lui-même est un don de l’amour de Jésus, c’est de l’avoir accueilli, de s’en être laissée façonner et transformer. Aussi voyons-nous en elle l’exemple même du magnifique destin que Jésus envisage, par amour, pour chacun d’entre nous.

En contemplant Marie, voyons en elle la puissance créatrice, salvifique et sanctifiante de l’amour de Jésus. L’amour de Jésus, si infini quand on y pense, qu’on en finit par perdre la compréhension de ce mot devenu si banal…

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Jésus s’abaisse jusqu’à nous

Contemplons

Michel-Ange, la création de l’homme, plafond de la chapelle Sixtine

Méditons

Qui est Dieu et qui sommes-nous ? Répondre à cette question, c’est entrevoir ce que Jésus a pris sur lui pour s’abaisser jusqu’à nous, pour nous rejoindre là où nous sommes et que d’aucuns ont surnommé la vallée de larmes. La distance qu’il y a entre Dieu, qui est tout, et nous, qui ne sommes rien, est aussi infinie que Dieu Lui-même. La distance entre Dieu et nous est à tel point infinie que l’initiative d’une rencontre ne peut jamais venir de nous mais uniquement de Dieu : nous ne pouvons nous élever jusqu’à Lui, c’est Lui qui doit s’abaisser jusqu’à nous.

Cette distance qui nous éloigne de Dieu, Jésus l’a prise sur lui, acceptant un abaissement si vertigineux qu’il en est insondable pour nous. L’Incarnation, c’est Dieu qui se fait homme. Voilà le concept ! Mais imaginons-nous ce qu’il implique ? En devenant homme, Jésus se fait l’un de nous et, pour cela, il accepte de passer de l’état d’immensément riche à celui d’immensément pauvre, de l’état de celui qui donne tout à celui qui en est réduit à tout recevoir, de l’état de celui à qui tout est soumis à celui qui est dépendant de tout. Plus encore, par son Incarnation, Jésus passe d’un état de liberté sans entrave à celui d’esclave : il accepte un corps avec toutes ses servitudes (la faim, la soif, la maladie…). Il passe de l’état de Créateur à celui de créature : c’est comme si le potier acceptait de devenir le pot d’argile qu’il forme de ses mains. Inconcevable ! Inimaginable !

Et pourtant, c’est tout cela et bien plus encore, que l’amour de Jésus a pris sur lui dans son Incarnation pour nous rejoindre dans notre misère de pécheur. C’est Jésus, qui ne nous doit rien, qui accepte une vertigineuse dégringolade jusqu’à nous, en se dépouillant de tout jusqu’à Lui-même, pour épouser notre nature amoindrie, pour l’amour de nous, pour l’amour de chacun d’entre nous ! Ce mystère est tellement grand qu’une vie entière ne suffira pas à en faire le tour !

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

L’amour de Jésus

Contemplons

Véronèse, la rencontre avec la Samaritaine

Méditons

Traiter de l’amour de Jésus est un sujet dérangeant à bien des égards, parce qu’il nous range souvent dans le camp des naïfs, parce qu’il ne donne pas l’occasion de développements théologiques brillants, parce que le sujet peut sembler éculé, parce que notre monde s’accommode mal de l’amour au sens chrétien du terme.

Pourtant, tout le message de Jésus peut se résumer et se réduire à ce seul mot, l’amour, celui de Dieu pour les hommes, celui des hommes pour Dieu, celui des hommes entre eux pour l’amour de Dieu. Saint Jean nous dit bien : « Dieu est amour » (1 Jean 4, 8) et dans son Evangile, saint Marc nous rapporte les paroles de Jésus : « Le premier commandement, c’est : ‘Ecoute Israël ! Le Seigneur notre Dieu est l’Unique Seigneur ; et tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force !’ Voici le second : ‘Tu aimeras ton prochain comme toi-même’. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là’ » (Marc 12, 29-31).

C’est l’amour qui doit embrasser notre relation à Dieu et à notre prochain. Lorsque nous nous trouverons devant Jésus le jour du jugement particulier, nous serons jugés moins sur ce que nous aurons faits que sur l’amour qui l’a motivé. Jean de la Croix nous en avertit : « au soir de notre vie, nous serons jugés sur l’amour » (Maximes et Sentences spirituelles, § 56).

« Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique pour que quiconque croit en lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3, 16). C’est dans un acte d’amour infini que Dieu nous a donné Jésus afin de racheter, par amour, ceux qui étaient perdus et qu’il avait créés. Jésus est la preuve suprême de l’amour de Dieu pour chacun d’entre nous parce qu’il est l’amour, parce qu’il est Dieu, parce qu’Il rend visible le Père qui est amour, parce que, pour nous, « il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix » (Philip 2, 7-8).

En tout, Jésus, nous a devancés par l’exemple. Il n’a pas seulement enseigné ce qu’est le véritable amour de Dieu et du prochain. Il l’a vécu afin que nous trouvions en lui le chemin du véritable amour. L’Incarnation, la Rédemption, la fondation de l’Eglise, les sacrements, les enseignements, sont autant de preuves de l’amour de Jésus pour chacun d’entre nous.

Pendant ce mois dédié au Sacré-Coeur, le symbole même de l’amour de Dieu, méditons les preuves de son amour que nous donne Jésus jusqu’aux plus extrêmes dans sa Passion. Pourvu qu’un mois suffise !

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Saint Joseph, Père nourricier de Notre-Seigneur Jésus-Christ et chaste époux de la Vierge Marie, Mère de Dieu, priez pour nous et pour tous les besoins de la sainte Eglise catholique.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.