Jésus s’abaisse jusqu’à nous

Contemplons

Michel-Ange, la création de l’homme, plafond de la chapelle Sixtine

Méditons

Qui est Dieu et qui sommes-nous ? Répondre à cette question, c’est entrevoir ce que Jésus a pris sur lui pour s’abaisser jusqu’à nous, pour nous rejoindre là où nous sommes et que d’aucuns ont surnommé la vallée de larmes. La distance qu’il y a entre Dieu, qui est tout, et nous, qui ne sommes rien, est aussi infinie que Dieu Lui-même. La distance entre Dieu et nous est à tel point infinie que l’initiative d’une rencontre ne peut jamais venir de nous mais uniquement de Dieu : nous ne pouvons nous élever jusqu’à Lui, c’est Lui qui doit s’abaisser jusqu’à nous.

Cette distance qui nous éloigne de Dieu, Jésus l’a prise sur lui, acceptant un abaissement si vertigineux qu’il en est insondable pour nous. L’Incarnation, c’est Dieu qui se fait homme. Voilà le concept ! Mais imaginons-nous ce qu’il implique ? En devenant homme, Jésus se fait l’un de nous et, pour cela, il accepte de passer de l’état d’immensément riche à celui d’immensément pauvre, de l’état de celui qui donne tout à celui qui en est réduit à tout recevoir, de l’état de celui à qui tout est soumis à celui qui est dépendant de tout. Plus encore, par son Incarnation, Jésus passe d’un état de liberté sans entrave à celui d’esclave : il accepte un corps avec toutes ses servitudes (la faim, la soif, la maladie…). Il passe de l’état de Créateur à celui de créature : c’est comme si le potier acceptait de devenir le pot d’argile qu’il forme de ses mains. Inconcevable ! Inimaginable !

Et pourtant, c’est tout cela et bien plus encore, que l’amour de Jésus a pris sur lui dans son Incarnation pour nous rejoindre dans notre misère de pécheur. C’est Jésus, qui ne nous doit rien, qui accepte une vertigineuse dégringolade jusqu’à nous, en se dépouillant de tout jusqu’à Lui-même, pour épouser notre nature amoindrie, pour l’amour de nous, pour l’amour de chacun d’entre nous ! Ce mystère est tellement grand qu’une vie entière ne suffira pas à en faire le tour !

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Laisser un commentaire