L’amour de Jésus nous donne de le connaitre

Contemplons

La bienheureuse Marie du Divin Cœur et sainte Marguerite-Marie Alacoque en adoration devant le Sacré-Cœur.

Méditons

Lorsque nous aimons une personne, nous voulons la connaître et, à mesure que nous pénétrons dans son intimité, l’amour que nous lui portons, s’intensifie, se fortifie.

L’amour de Jésus ne s’est pas affranchi des mécanismes qui engendrent et favorisent l’amour humain. Si Jésus s’est fait homme, s’il nous a rejoint dans notre humanité, c’est pour que nous le connaissions, lui ainsi que le Père. Depuis qu’Adam et Eve ont été chassés du paradis, l’amour de Jésus n’a cessé de poursuivre les hommes et, pour les aider à l’aimer en retour, de se révéler à eux. Cette connaissance de lui-même dont il a fait don aux hommes, il ne l’a pas révélée tout d’une fois mais progressivement. En effet, comment se révéler à une personne qui n’est rien en soi quand soi-même on est tout ? Il faut donc y aller à petits pas. C’est ce que Jésus a fait au travers des patriarches et des prophètes. Pour que son peuple soit en mesure de le reconnaitre et de l’accueillir au moment où il viendrait sous les voiles de l’humanité, il s’est annoncé au travers des prophéties qu’il a toutes accomplies jusqu’à l’ultime.

Lorsqu’on aime, on veut connaitre la personne aimée et on veut se faire connaitre d’elle, car les sentiments doivent être nourris par une connaissance réciproque, par la découverte d’intérêts communs. Plus encore, on a besoin d’être compris de la personne aimée et qu’elle partage nos préoccupations, qu’elle soit partie prenante dans ce que notre vie a d’essentiel. Ainsi, Jésus se révèle-t-il à nous au travers des Evangiles en nous découvrant la vie même de Dieu, son amour des hommes, son souci du Salut de toutes les âmes. Parce que Jésus nous aime, il nous donne de le connaitre, de connaitre le Père, qu’il aime plus que tout, de connaitre le projet de Salut de Dieu sur tout homme et enfin nous donne d’y adhérer.

La connaissance qu’on peut avoir d’une personne est toujours limitée même après avoir vécu avec elle en toute intimité pendant de nombreuses années. Que dire alors quand il s’agit de Jésus, Fils de Dieu et Dieu lui-même, lui qui est infini en tout, y compris en son être. Si Jésus nous révèle qui il est par les Evangiles, il s’est aussi donné à connaitre en 2000 ans de christianisme, par les écrits inspirés de toute une foule de saints, par les avancées de la théologie, par des apparitions innombrables qui nous font entrer dans le plus intime des pensées de son Cœur. Ainsi, révèle-t-il, par exemple, son amour pour les hommes au travers des révélations faites à sainte Marguerite-Marie Alacoque, religieuse visitandine de Paray-le-Monial. Dans un contexte de jansénisme où l’on nous présente un Dieu tout-puissant et vengeur, à l’affut de la moindre de nos fautes pour nous foudroyer de sa justice, Jésus se révèle comme un Dieu sensible à tout ce qui lui vient de notre part et qui quémande notre amour en retour du sien. Dans ce sens, il dit à Marguerite-Marie Alacoque en juin 1675 : « Voici ce Cœur qui a tant aimé les hommes qu’il n’a rien épargné jusqu’à s’épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour. Et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et les mépris qu’ils ont pour moi dans ce sacrement d’amour. » Et Marguerite-Marie rajoutera : « Il me découvrit les merveilles inexplicables de son pur amour et jusqu’à quel excès il l’avait porté d’aimer les hommes. »

Si une relation amoureuse peut commencer sur un coup de foudre, elle ne peut durer si elle ne repose pas sur une connaissance mutuelle, sur des intérêts communs, sur un projet partagé. Jésus qui nous aime comme lui seul peut aimer c’est-à-dire avec sa toute-puissance divine, nous donne de le connaitre selon le désir que nous en avons. Et, cette connaissance qu’il nous donne de lui, quelle qu’en soit l’étendue, sera toujours croissante mais jamais entière ni en ce monde ni en l’autre pas même au bout de plusieurs milliards d’années : ce serait vouloir faire entrer l’océan dans un dé à coudre. Mais deux des joies majeures de notre vie éternelle seront, d’une part de toujours progresser dans la connaissance de Dieu, et d’autre part de le posséder avec la certitude que le bonheur que cela nous procure ne diminuera jamais. Au contraire, il sera grandissant ! Et qui plus est, pendant toute l’éternité ! Et s’il devait être donné à l’éternité de finir, jamais il ne sera possible de trouver une limite à l’amour de Jésus ainsi qu’à la connaissance que nous pourrions avoir de lui !

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Laisser un commentaire