Le Saint Sacrifice de la Messe selon les Visions de frère Kostka

Diminution des effets de la Sainte Communion

Frère Kostka : « Le dimanche 6 février 1938, vers quatre heures du matin, je priais à genoux devant l’autel de Marie. J’avais déjà passé mes saintes heures devant le maître-autel. Alors, je vis une petite hostie, de la taille de celles que les fidèles reçoivent dans la Communion. Autour de cette sainte hostie se trouvaient d’autres petites particules. Dans la petite hostie, et dans chacune des moindres parcelles, on voyait l’Enfant Jésus avec le même visage et la même expression.

Une lumière merveilleuse entourait sa forme. L’éclat et le jeu des couleurs dans cette clarté sont impossibles à décrire. Mais plus éclatant encore, plus rafraîchissant que toutes ces nuances lumineuses, resplendissait l’Enfant Jésus Lui-même. Dans Ses petites mains, Il tenait divers présents, représentés symboliquement par des fleurs et des fruits.

Alors, j’entendis une voix – sans doute celle de la Mère de Dieu : « Si haut et si grand est Celui qui s’abaisse et descend ; aussi grand devient celui qui reçoit dignement le Sauveur dans la sainte Eucharistie. »

Mais un certain accent de tristesse résonnait dans cette voix, car les dons et les grâces surabondantes offerts à la Communion ne sont pas accueillis. Beaucoup de cœurs ne sont pas dignement préparés à recevoir l’hôte divin si élevé, et sont donc incapables de recevoir Ses dons.

L’amour-propre empêche, chez beaucoup, même parmi les âmes consacrées à Dieu, l’acquisition de la vertu. C’est pourquoi l’Enfant-Dieu ne peut distribuer les dons de Son amour et de Sa richesse avec la générosité qu’Il désire.

Ô combien l’amour-propre fait de tort ! Il empêche le grain de blé de mourir. Mais s’il ne meurt pas, il porte peu ou pas de fruit.

C’est la délectation de Dieu d’être parmi les enfants des hommes. Il s’abaisse volontiers, mais Il veut aussi être honoré dans nos cœurs et sollicité pour venir en aide à notre misère. L’abaissement de Jésus dépend de notre coopération. Lorsque Jésus rencontre, en retour de Son amour, une âme aimante, Il se fait beaucoup plus proche et plus intime dans Son commerce avec elle. Inversement, si une âme est indifférente, si elle laisse seul l’hôte divin si grand, si elle Le traite avec froideur et sans égards, alors Il se retire avec Ses dons, car on ne sait pas apprécier Sa venue ni les merveilleuses grâces qu’Il apporte. »

(Traduit de l’allemand : « Das heilige Messopfer – in Schauungen erlebt »).

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Éternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,

le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Église catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

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