14ème station : Le corps de Jésus est déposé dans le sépulcre

Méditons

Triste cortège que celui qui s’avance vers le sépulcre cédé par Joseph d’Arimathie, dans lequel on dépose le corps sans vie et affreusement mutilé de Jésus. Marie ne peut remplir ses devoirs funèbres à l’égard de Jésus en raison de sa pauvreté et du sabbat. Mais ce n’est pas ce qui la préoccupe car elle met toute son espérance dans la résurrection de Jésus. Une à une, elle repasse dans son cœur les annonces que Jésus en a faites : « Le Fils de l’homme doit être livré entre les mains des hommes ; ils le feront mourir, et le troisième jour il ressuscitera… » (Mathieu 17, 22-23). « Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai » (Jean 2, 19). Le corps de Jésus n’est pas destiné à demeurer dans ce tombeau. Il n’est qu’un abri transitoire car de la mort, il va se relever. Elle espère contre toutes les évidences et s’emploie à préparer les Apôtres au retour de Jésus du séjour des morts. S’il les trouve réunis au cénacle alors qu’après son arrestation, ils se sont dispersés et cachés, c’est en toute vraisemblance qu’avec le concours de Jean, elle les y a réunis, les invitant à espérer dans le pardon de Jésus. Comme elle le fit en son temps avec les Apôtres, Marie nous rassemble nous aussi, aujourd’hui, autour d’elle pour veiller en attendant le retour de Jésus dans la gloire, nous invitant  à l’espérance dans un monde qui proclame comme une évidence l’inexistence de Dieu.

Joseph aussi a veillé et attendu le jour de Dieu. De son vivant, il n’a rien vu de la vie publique de son fils putatif. Lorsque Jésus s’engage sur les routes pour proclamer la bonne nouvelle du salut, il n’est plus de ce monde. Pourtant, on l’honore par le vocable « lumière des patriarches » parce que personne, plus que lui, n’a pénétré le secret de Dieu, n’a partagé son intimité, n’a été associé à son œuvre de rédemption, y compris dans la Passion de Jésus. Dans l’obscurité de son quotidien, il a espéré en Dieu et attendu la réalisation de ses promesses. Il ne la verra pas de son vivant mais c’est lui, le dernier, le plus grand des patriarches, qui part devant, dans les limbes annoncer aux saints de l’ancien testament que leur salut est désormais tout proche.

Par les mérites des saints Cœurs de Jésus, Marie et Joseph, demandons la grâce d’une sincère conversion.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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