L’apparition du feu
Frère Kostka : « Ce que je vois apparaît, dans sa partie inférieure, davantage comme du feu, et dans sa partie supérieure, davantage comme de la lumière.
Lorsque je parle maintenant de « feu », je dois ajouter qu’il ne s’agit pas d’un feu terrestre, et qu’il ne peut être comparé au feu terrestre. Ce n’est rien de mort ; il se meut en lui-même, comme quelque chose de vivant. Il tremble légèrement, il vacille doucement comme une langue de flamme. Tout n’est que tendresse, grâce et douceur.
Ce feu dégage aussi de la chaleur, qui se transmet souvent de manière agréable et bénéfique au corps. Mais ce n’est pas cette chaleur physique qui se manifeste comme caractéristique principale, c’est plutôt la flamme spirituelle, qui se communique à l’âme et lui donne zèle et énergie au service de Dieu.
La descente du Saint-Esprit sous forme de langues de feu à la Pentecôte, je me la représente de manière semblable. À ce moment-là, le feu vacillant s’approcha des apôtres, se posa sur eux, et les remplit d’une telle joie et ferveur intérieure qu’ils en paraissaient ivres.
On peut donc en conclure que les apôtres ne furent pas effrayés par la vue de ce symbole, mais qu’ils furent fortifiés et devinrent intrépides pour défendre la cause de Dieu.
Lorsque je prie dans une grande ferveur, le feu s’intensifie, au point que je me sens comme consumé, tel un feu terrestre, et prêt, par amour, à faire de grands sacrifices. Dans cet état de prière et d’ardente ferveur, je peux prier durant des heures sans fatigue ni ennui ; je prie sans paroles, mais la prière est alors plus efficace que lorsque je dois prononcer des mots.
Dans cette ardeur de la prière, j’obtiens de Dieu tout ce que je Lui expose avec confiance et foi. Alors, non seulement le feu s’intensifie, mais aussi la foi et l’amour. C’est surtout pour cette charité et son accroissement que j’aime prier. Le désir d’un amour toujours plus grand de Dieu devient si intense qu’il ne laisse plus aucun repos : on voudrait se consumer.
Je brûle alors, sans pourtant me consumer. Et même si la flamme s’élève, elle ne provoque aucune agitation intérieure.
Si l’obéissance ne m’appelait pas en ces moments, je pourrais prier pendant des heures, et même la plus longue durée me semblerait n’être que quelques instants. — Lorsque Dieu se sert alors de cette ardeur de prière pour me révéler certaines choses d’une manière particulière — par exemple, quand il fut question de la construction de notre église, ou du départ du Frère X… etc., alors cette flamme s’élève de façon démesurée, et me pousse à une prière d’une confiance sans limite. »
(Traduit de l’allemand : « Das heilige Messopfer – in Schauungen erlebt »).
Prions
Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)
O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
Père Éternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,
le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,
en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,
les mérites de tous les anges et de tous les saints,
de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,
les saints rosaires et autres prières,
et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,
pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Église catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.
Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

