Une vie entière de souffrance

Contemplons

Les adieux de Jésus à sa Mère, Gérard David

Méditons

Si le bon peuple de Dieu a donné à Marie le vocable de Notre-Dame des sept douleurs, ce n’est pas parce qu’elle n’a connu que sept épreuves (même si de taille !) au cours de sa vie mais parce que, des Evangiles et de la Tradition, on peut en dégager sept principales. En effet, les Evangiles nous parlent explicitement de la prophétie de Siméon, de la fuite en Egypte, de la perte de Jésus au temple et de la présence de Marie au pied de la croix. De ce dernier épisode découlent les trois douleurs non explicitement évoquées dans les Evangiles à savoir la rencontre de Jésus sur le chemin du Calvaire, la désolation de Marie portant le cadavre de son Fils dans ses bras et la mise au sépulcre.

La souffrance de Marie ne saurait être circonscrite à ces sept événements. Il convient plutôt de les envisager comme des points culminants car toute sa vie a été un lent et long martyr, qui a débuté à l’Annonciation pour se conclure à son Assomption. En effet, lorsqu’à l’Annonciation, l’Esprit-Saint conçoit Jésus en elle, Marie sait qu’elle devient la Mère de celui qui rachètera l’humanité au prix d’un sacrifice sans précédent. Et parce qu’elle lui est associée par la chair mais aussi par l’amour, elle sait qu’elle souffrira ce qu’aucune autre femme ni avant ni après elle. Dès le premier instant de sa présence en son sein, Marie a aimé Jésus et savait qu’il lui faudra consentir au sacrifice qu’il fera de sa personne.

Chaque jour davantage le glaive prophétisé par Siméon à la présentation de Jésus au temple, s’est enfoncé dans le Cœur si doux de Marie car chaque instant la rapprochait de l’échéance fatale, de cette heure pour laquelle Jésus est venu en ce monde, à savoir la croix du Vendredi-saint.

Les Evangiles ne nous en parlent pas mais osons imaginer ce qu’a pu ressentir le Cœur de Marie le jour où Jésus lui a fait ses adieux pour initier sa vie publique, sachant qu’à présent l’heure du grand sacrifice est toute proche. Essayons d’imaginer comme son Cœur a dû se serrer lorsque les habitants de Nazareth ont chassé Jésus de la synagogue, quand les autorités du Sanhédrin ont comploté son arrestation, quand elle voyait la duplicité de Judas et entrevoyait sa trahison….

La souffrance a été la plus fidèle de toutes les compagnes pour Marie car jamais elle ne l’a quittée. Et elle ne pouvait pas la quitter car Marie n’a jamais cessé d’aimer son Jésus. Au contraire, son amour comme sa souffrance allaient crescendo.

La question qui se pose alors, est : comment Marie a-t-elle réussi à transcender toute cette souffrance. Voilà le vrai mystère qui doit nous interroger. De la seule manière possible : en l’unissant à celle de Jésus pour la rendre féconde.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité.

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929).

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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