Sainte Mère, imprimez dans mon cœur les plaies de Jésus crucifié

Contemplons

Pietà, XVème siècle

Méditons

Dans le chant du stabat Mater, Jacopone da Todi nous fait chanter au 10ème tercet : « Mère sainte, daigne imprimer les plaies de Jésus crucifié en mon cœur très fortement » (Sancta Mater, istud agas, Crucifixi fige plagas cordi meo valide). C’est probablement ce désir qui traverse Marie lorsqu’elle tient Jésus dans ses bras et qu’elle considère tout dans la perspective du salut. Ce sont nos péchés et c’est l’amour de Jésus pour les pécheurs, qui sont la cause de ses nombreuses plaies. Rien ne saurait donc consoler davantage Marie en cette heure de profonde douleur, que de voir gravées en nous très profondément les marques de l’amour de Jésus, de nous voir les contempler, les méditer pour qu’elles nous amènent à accueillir le salut, qu’il nous a si durement acquis.

Saint Augustin écrit « qu’une larme répandue au souvenir de la passion de Jésus-Christ, vaut plus qu’un pèlerinage à Jérusalem et une année de jeûne au pain et à l’eau. … Peu de chrétiens aiment Jésus, parce qu’il y en a peu qui considèrent les souffrances qu’il a endurées pour nous. Mais celui qui les médite souvent ne peut vivre sans aimer Jésus ; … il se sentira tellement épris de l’amour de Jésus qu’il ne pourra plus s’obstiner à ne pas aimer un Dieu si aimant, qui a tant pour se faire aimer. »

En Marie, tenant dans ses bras le corps de son Fils couvert de plaies, ne se lève aucun sentiment de révolte envers ceux qui sont la cause de toutes ses souffrances mais un profond désir d’aimer et de faire aimer Jésus jusqu’au bout du possible, en reconnaissance pour tout ce qu’il a pris sur lui pour notre salut. Ainsi, tant qu’il y aura sur terre une âme à sauver, elle lui montrera, comme en ce jour du Vendredi-saint, le corps couvert de plaies de Jésus pour qu’elle y lise les marques de l’amour sans limite de Jésus pour elle et consente à accueillir le salut. Comme pour Jésus agonisant au jardin des oliviers le soir du Jeudi-saint, le chagrin de Marie vient moins de ce que Jésus a souffert pour notre salut que de l’ingratitude des pécheurs voire de l’inutilité de sa passion pour les âmes qui choisissent résolument de se détourner de lui.

Aussi, rien ne lui est plus agréable que la prière méditative des mystères douloureux du rosaire. En effet, pendant que nous considérons les souffrances de Jésus, elle nous dispose à en accueillir les fruits de salut en allumant en nous le feu de l’amour divin. 

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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