Marie

 

 

 

 

 

 

Le rêve de saint Jean Bosco : le pape sauve le navire (qu’est l’Eglise) du naufrage en le faisant amarrer à deux colonnes sur lesquelles sont posées l’Eucharistie et la Vierge Immaculée.

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Je vous salue Marie, pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.

Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

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Des savants discutent encore sur l’étymologie du nom « Marie ». Cependant, la signification la plus communément admise est « étoile de la mer ». Et, c’est un nom qui convient admirablement bien à la Mère de Dieu.

Pour en saisir la raison, dressons le décor. La nuit est profonde, la mer est tumultueuse, les rives sont lointaines et indiscernables. Sur cette mer hostile, vogue une frêle embarcation qui abrite (à peine !) des passagers inquiets. Avec ses outils de marin (compas etc.…) le capitaine du bateau fait tout ce qu’il peut, conscient de sa responsabilité envers les passagers, pour mener son navire à bon port. Mais, il ne parvient pas à contrer l’inquiétude des passagers ; par moment, il peine à trouver, en lui, les ressources nécessaires pour ne pas se laisser aller au découragement. Ses officiers, aidés des matelots, s’époumonent à demander aux passagers de garder foi et confiance, de prier avec espérance. Leurs efforts, méritoires, ne parviennent pas à rasséréner les passagers.

Tout d’un coup, dans la nuit noire, le capitaine aperçoit une étoile. Plein d’espoir, il lance aux passagers : « Une étoile ! Une étoile ! Nous sommes sauvés ! » Tous les passagers reprennent espoir car ils savent qu’en suivant cette étoile, le capitaine va pouvoir les guider à bon port. Et, c’est ce qui arrive.

La mer tumultueuse, ce sont les difficultés de notre vie qui semblent se liguer pour nous mener au découragement. La nuit profonde, c’est le sentiment de l’absence de Dieu. Les rives lointaines, ce sont le salut, la vie éternelle qui semblent hors d’atteinte. La frêle embarcation, c’est l’Eglise. Les passagers, ce sont tous les baptisés. Le capitaine, c’est le Pape, le successeur de Pierre, chargé de guider le peuple de Dieu. Les outils du capitaine, ce sont les encycliques, les exhortations  apostoliques, les différents enseignements. Les officiers, ce sont les Evêques, les collaborateurs du Pape. Les matelots qui s’époumonent, ce sont les prêtres (pensez au prêtre de votre paroisse). L’étoile, c’est Marie.

A présent, c’est plus clair. Marie est le signe de la présence de Dieu dans nos vies aux heures les plus sombres. Par elle, l’espérance renait car elle nous annonce que le salut est tout proche. Dans les litanies, on invoque Marie sous le vocable « étoile du matin ». En effet, c’est vers le matin que les étoiles sont les plus belles et les plus brillantes. Elles annoncent le lever du soleil. Marie est l’étoile du matin qui annonce le lever du « soleil de justice » qu’est son Fils, son Jésus. Et, pour chacun de nous, Marie souhaite se faire brillante étoile du matin qui, au fur et à mesure de son lever, s’estompe devant Jésus, le soleil de justice. La Mère de Jésus pouvait-elle s’appeler autrement que Marie ?

Laissons la parole au grand saint Bernard qui a si bien parlé de Notre Dame : « Lorsque vous assaillent les vents des tentations, lorsque vous voyez paraître les écueils du malheur, regardez l’étoile, invoquez Marie. Si vous êtes ballotés sur les vagues de l’orgueil, de l’ambition, de la calomnie, de la jalousie, regardez l’étoile, invoquez Marie. Si la colère, l’avarice, les séductions charnelles viennent secouer la légère embarcation de votre âme, levez les yeux vers Marie… Dans le péril, l’angoisse, le doute, pensez à Marie, invoquez Marie. Que son nom ne quitte pas vos lèvres ni vos cœurs ! Et pour obtenir son intercession, ne vous détournez pas de son exemple. En la suivant, vous ne vous égarez pas. En la suppliant, vous ne connaîtrez pas le désespoir. En pensant à elle, vous éviterez toute erreur. Si elle vous soutient, vous ne sombrerez pas ; si elle vous protège, vous n’aurez rien à craindre ; sous sa conduite vous ignorerez la fatigue ; grâce à sa faveur, vous atteindrez le but. »

Prions

Une dizaine du chapelet (Notre père, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés. Préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un cœur d’enfant, pur et transparent comme une source. Obtenez-moi un cœur simple, qui ne savoure pas les tristesses, un cœur magnifique à se donner, tendre à la compassion, un cœur fidèle et généreux, qui n’oublie aucun bien et ne tienne rancune d’aucun mal.

Faites-moi un cœur doux et humble, aimant sans demander de retour, joyeux de s’effacer dans un autre Cœur, devant votre divin Fils. Un cœur grand et indomptable, qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse, un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel. (Léonce de Grandmaison)

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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