Le second message (2ème partie)

Contemplons

Chapelle des soeurs

Méditons

Nous sommes le 3 août 1973, premier vendredi du mois.

« Au cours de l’office du soir se produisit un phénomène inhabituel qui porta la métamorphose de la main à la connaissance de toutes. L’office allait bientôt se terminer quand la statue devint à nouveau resplendissante de lumière. L’une des sœurs, qui se trouvait au premier rang, aperçut un liquide ruisselant comme de la sueur et sortit en informer les absentes.

Sœur Agnès qui avait la tête baissée et ne se doutait de rien, sentit soudain quelqu’un à côté d’elle. Elle leva les yeux et vit l’ange qui lui parla : « Marie est encore plus triste que lorsqu’elle versait du sang. Essuie la sueur. »

Elle se joignit aux autres qui avaient apporté un sac de coton hydrophile. A cinq, elles épongèrent la sueur avec beaucoup de précaution et de dévotion. Tout le corps en était trempé. Elles avaient beau essuyer, essuyer… Un liquide semblable à de la sueur graisseuse suintait sans arrêt, surtout sur le front et sur le cou. A la stupéfaction générale se mêlait un chagrin partagé par toutes. Sœur K. pria avec des larmes dans la voix : « Sainte Marie, pardonnez-nous de vous causer tant de tristesse et de douleur. Nous vous demandons pardon pour nos péchés et nos fautes. Protégez-nous, aidez-nous ! », et chacune de s’appliquer à essuyer avec les autres l’endroit qui se présente devant ses yeux dans une commune intention de réparation et de vénération. Les cotons sont trempés à tordre.

Après le dîner, on retourne voir la statue : elle est à nouveau en sueur. Affolées, les Sœurs recommencent à essuyer. On entend même Sœur 0., qui n’est pas d’un naturel bavard, murmurer d’une voix triste : « Mon coton ne s’imbibe pas. On dirait que cela ne coule pas quand j’essuie. » Aussitôt, comme en réponse à ses paroles angoissées, le coton qu’elle tient se met à boire comme une éponge trempée dans l’eau, ce qui l’impressionne beaucoup.

Au bout d’un moment, l’une des sœurs fait remarquer que les cotons sentent bon. Chacune se met à sentir le sien : il s’en dégage une essence subtile dont on ne peut dire si elle tient de la rose, de la violette ou du lys. C’est le ravissement général, on n’a jamais senti une essence aussi merveilleuse. Quand Sœur 0. déclare que le plus subtil des parfums ne peut exhaler une telle suavité, et c’est bien l’avis de tout le monde, on se demande si ce ne serait pas le parfum du paradis.

Le dimanche suivant, quand elles entrent dans la chapelle, les sœurs sont frappées par le même parfum. La Supérieure va s’assurer qu’il vient bien de la statue tandis que les autres, restées à leur place, se sentent comme enveloppées dans les délicieux effluves. L’abattement de la veille au soir causé par la découverte de la sueur, fait place à la paix et à la joie qui rayonnent sur tous les visages.

Le parfum resta longtemps dans la chapelle. A chaque fois qu’on y allait, on avait l’impression d’être comme transporté au Ciel. » 

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

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