L’amour de Jésus nous poursuit

Contemplons

Marie-Madeleine essuie les pieds de Jésus avec ses cheveux

Méditons

Lorsqu’il nous sera donné, le jour de notre jugement particulier, de jeter un regard de pure vérité sur notre vie, il nous faudra reconnaitre avec douleur mais, O ! combien de reconnaissance, que Jésus a tout fait pour notre Salut et que tout au long de notre vie, il n’a cessé de nous poursuivre de son amour.

Lorsque Jésus raconte la parabole du fils prodigue, il nous décrit un père de famille confronté à un enfant qui réclame sa part d’héritage pour aller brûler sa vie à la ville. Sans égard pour le chagrin de son père, le fils part et ne regarde pas en arrière. Parce qu’il aime son enfant, le père ne le retient pas : comment pourrait-on enchainer l’amour ? Le père attend, espère le retour de son fils alors qu’il pourrait tout mettre en œuvre pour arracher son souvenir de son cœur, par rancune ou pour juguler sa douleur. Mais, rien de cela. Au contraire, il ne cesse de prier pour lui afin que Dieu le protège et le ramène à lui sain et sauf. Combien de temps le père attendra le retour de son fils ? La parabole ne le dit pas. Mais ce qui transparait clairement, c’est que le père est prêt à chaque instant à accueillir son fils, sans lui faire le moindre reproche, sans lui poser la moindre condition. Ainsi en est-il de l’amour de Jésus. Avec une douceur et une patience infinies, il ne cesse de poursuivre de son amour les âmes qui se sont éloignées de lui afin de les ramener au port du Salut.

Et l’amour de Jésus nous poursuit infiniment plus loin que là où s’arrête l’amour humain, la patience, les possibilités des hommes. En effet, les Evangiles foisonnent d’exemples de personnes infréquentables que Jésus est allé chercher. Ainsi en est-il de Mathieu, le collecteur d’impôts, de Zachée, le mauvais riche, de la femme adultère, de Marie-Madeleine…  toute une série de personnes condamnables, tant aux yeux de la société que de la religion. Et pourtant, Jésus les a toutes approchées et touchées de sa grâce ; plus encore, il les a invitées à le suivre. Ainsi en est-il de chacun d’entre nous.

Saint Augustin a trouvé Jésus à un âge avancé. Une fois converti, la pensée d’avoir aussi longtemps résisté à la grâce l’attristait. Il écrit : « Bien tard je t’ai aimée, ô beauté si ancienne et si nouvelle,  bien tard je t’ai aimée !  Et voici que tu étais au-dedans, et moi au-dehors et c’est là que je te cherchais, et sur la grâce de ces choses que tu as faites, pauvre disgracié, je me ruais ! Tu étais avec moi et je n’étais pas avec toi ; elles me retenaient loin de toi, ces choses qui pourtant, si elles n’existaient pas en toi, n’existeraient pas ! »

Oui, nous aussi, tard nous avons aimé Jésus qui, lui, nous a aimés dès le premier instant de notre existence. Si nous pouvions être comme Marie-Madeleine et pleurer nos péchés aux pieds de Jésus… Si nous pouvions, comme Marie-Madeleine, entendre Jésus nous dire : « parce que tu as beaucoup aimé, il te sera beaucoup pardonné… »

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

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