La dernière rencontre avec Marie

Contemplons

L’autel de la Sainte Vierge tel qu’il est au moment des apparitions : Marie apparait à gauche de l’autel cachant la plante qui s’y trouve.

Méditons

Jacqueline Aubry raconte l’apparition du dimanche 14 décembre 1947. « C’est la dixième fois qu’on aura cette grâce de contempler la Vierge Marie. Des milliers de personnes sont entassées dans l’église. Tous les prêtres, tous ceux qui peuvent venir, sont là, présents. Ils nous entourent. Et ce dimanche, on aura chacune un bouquet de fleurs. Des personnes sont allées à Tours la veille et ont acheté des fleurs pour qu’on les donne à Marie. Ma petite sœur aura un bouquet de roses, de petites roses, Laura un petit bouquet de violettes, Nicole un bouquet d’œillets et moi un bouquet d’arums. Les prêtres et le maire du pays, et les maires des communes avoisinantes qui étaient là, me disent : « Jacqueline, tu te débrouilles, mais les fleurs sont pour elle, c’est toutes les paroisses présentes qui lui donnent ces fleurs, qui lui offrent ces fleurs. »

Marie nous apparaît plus belle que jamais, plus rayonnante de bonheur. Et toujours, l’ange Gabriel, un genou à terre, est en contemplation et en admiration devant elle. La Vierge Marie nous dit : « Chantez le Je vous salue Marie. »

Les prêtres de Touraine ont rédigé sur un papier ce que je lis à Marie : « Madame, voulez-vous bénir Mgr l’Archevêque de Tours, Mgr l’évêque de Blois, bénir les écoles, et donner des prêtres à la Touraine. » La Sainte Vierge attend un petit peu, puis nous fait un signe de tête. On prend nos fleurs. On se met debout, et on brandit nos bouquets : « Madame, voici des fleurs ! » La Sainte Vierge regarde les quatre bouquets, elle est toute heureuse qu’on lui offre ces fleurs. Elle nous sourit, mais elle ne prend pas les fleurs. Alors on se hausse encore un petit peu plus. Ma petite sœur était sur la pointe des pieds, et nos quatre bouquets convergeaient le plus près possible près des mains de la Sainte Vierge, pour qu’elle puisse les prendre. « Madame, voici des fleurs ! » Elle les regarde, elle sourit. Alors je dis :

– Mais, Madame, prenez-les, prenez-les!

– Non, je ne les prendrai pas. Je les embrasserai, je les bénirai et vous les emporterez.

Et la Sainte Vierge a béni chaque bouquet. J’ai d’abord présenté le bouquet d’arums, et puis après le bouquet d’œillets. Mais les petits bouquets, c’est court sur tige. Il a fallu que je me mette sur la pointe des pieds pour que Marie puisse les embrasser. Alors toute cette foule qui est là, tous ces prêtres, ont senti cette présence de la Vierge Marie à côté d’eux. Puis ce dimanche, la Vierge Marie nous a fait réciter les cinq dizaines de chapelet.

Voyez-vous, elle est venue nous apprendre à prier. Pour commencer, elle nous a enseigné un beau signe de croix ; puis, nous avons chanté un « Je vous salue Marie », puis une dizaine, puis deux dizaines, et puis trois dizaines. Et tous ces incroyants qui étaient là, ce Dimanche, ils ont récité le chapelet entier…!

Je lui ai posé cette question que la petite religieuse m’a indiqué : « Madame, que faut-il faire pour consoler le Seigneur des peines que lui causent les pécheurs ? » Elle répond avec un visage de méditation : « 1l faut prier et faire des sacrifices. » Puis : « Récitez une dizaine de chapelet les bras en croix. » Alors, toutes les quatre en même temps, on a dit la dizaine les bras en croix. (A cette époque, pendant le Carême, Monsieur le Curé nous faisait prier les bras en croix).

Ensuite, Elle me regarde et me dit : « Voulez-vous dire à la foule de chanter le Magnificat. »

Car sur la poitrine, elle avait ce beau nom de MAGNIFICAT en lettres d’or. A côté de moi, j’avais un curé des environs. Je lui dis : « Monsieur le curé, la Sainte Vierge demande que la foule chante le Magnificat. » II transmet la demande au curé de l’lle-Bouchard. Et la Sainte Vierge regarde avec beaucoup de bonté notre Curé de l’Île-Bouchard. Alors Monsieur le Curé entonne le Magnificat, en latin, sur le ton solennel.

Depuis huit jours, la Sainte Vierge nous regardait, mais dès le mot « Magnificat », elle a tourné ses magnifiques yeux bleus vers le ciel… Toutes les secondes sont extraordinaires de voir Marie. Mais de voir la Sainte Vierge pendant le chant du Magnificat, c’était extraordinaire ! Sa joie ! Nous, enfants, on voyait comme une prière qui montait de son cœur vers le ciel. Mais une joie, une joie qui est indescriptible ! Et elle était tellement joyeuse qu’elle nous communiquait cette joie. On était loin de ressembler à Marie. Mais elle était tellement belle, tellement joyeuse, que mon cœur s’est mis à battre de joie, j’ai cru que j’allais mourir de joie. Sur son visage, il y avait comme le sourire d’un enfant. Et à la fin du Magnificat pourtant c’était en latin, moi à l’époque je ne savais pas ce que voulait dire le Magnificat, mais là on a vu que c’était une grande prière de joie. A la fin du Magnificat, elle a repris le visage comme elle avait toute la semaine…

Et puis, de nouveau, elle nous dit : « Récitez une dizaine de chapelet. » Avant l’apparition, les prêtres m’avaient dit : « Jacqueline, hier, la Sainte Vierge a dit qu’elle ferait un miracle plus tard. C’est le dernier jour. Tu insistes pour qu’elle en fasse un aujourd’hui. » Alors j’insiste, je l’implore : « Oh! Madame, avant de partir, voulez-vous faire un miracle ? » Elle me répond : « Avant de partir, j’enverrai un vif rayon de soleil. » Et puis elle nous dit joyeusement : « Chantez le Je vous salue Marie. »

Alors toutes les quatre on a entonné le « Je vous salue Marie. » Et pendant le chant, qu’est-ce qu’on aperçoit, nous enfants ? Une forte lumière, comme un projecteur, qui éclairait la Sainte Vierge et l’ange, ce qui rendait beaucoup plus lumineux ce que l’on voyait. C’était le rayon de soleil annoncé. Dehors, en ce jour de décembre, le ciel était gris, très bas, avec du brouillard. Toute la foule et les prêtres ont vu un rayon qui est apparu par le vitrail. Mais tout le vitrail n’a pas été éclairé. Un fin rayon est apparu par un petit carreau d’un vitrail, très fin ; et au fur et à mesure qu’il arrivait, l’intensité de la lumière augmentait ; il a contourné les piliers, et quand il est arrivé là où étaient la Vierge Marie, l’ange et nous quatre, il s’est écarté en éventail. Nous avons entendu un « Oh ! », une exclamation dans la foule. Tout de suite, j’ai dit au prêtre qui était à côté de moi : « Monsieur le Curé, la Sainte Vierge a dit qu’elle enverrait un vif rayon de soleil. » Et le curé du village a annoncé à toute cette foule : « Mes frères, ce rayon de soleil nous est envoyé par la Vierge Marie. »

Dans ce magnifique rayon de soleil, la Vierge nous pose cette question : « Est-ce que Monsieur le Curé va construire la grotte ? » Monsieur le Curé ne nous avait pas dit oui… Nous, on a pas dit non à la Sainte Vierge. On lui a dit : « Oui, oui, Madame, nous allons la construire. » Alors la Sainte Vierge était toute contente par cette réponse. Et elle termine par cette prière qu’elle nous répétait tous les jours : « 0 Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. »

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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