Introduction aux mystères douloureux

Ecce homo, Jan Mostaert

Méditons

A Lourdes, Marie dit à Bernadette : « je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde mais dans l’autre. » Elle rappelle par ces mots que le bonheur n’est pas de ce monde et que les épreuves ne peuvent nous être épargnées. Elles ne le furent pas à Jésus, à Marie, et le serviteur n’est pas plus grand que le maître : si Jésus, Dieu fait homme, a connu l’épreuve de la Passion, si le Cœur Immaculé de Marie a été transpercé par un glaive de douleurs, comment pourrions-nous vouloir nous dérober à la souffrance ?

Les mystères douloureux nous enseignent à ne pas craindre dans les épreuves et nous révèlent le moyen de les surmonter : rester profondément unis à Jésus, veiller et prier avec lui, plus encore, le laisser prier en nous. C’est ce qu’ont fait, au péril de leur vie, ceux qui lui sont restés fidèles jusqu’au pied de la croix.

« Tout est grâce » nous dit sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la sainte-Face, peu de temps avant de mourir de tuberculose, maladie qui la fit mourir d’étouffement. Oui, tout est grâce, y compris les souffrances de cette vie !

Par la petite Thérèse, qui en mourant promit de passer son ciel à faire du bien sur la terre, demandons la grâce d’être préservés de la peur quoi qu’il advienne.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

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