LA NATIVITE DE JESUS

C’est à l’écart de tout le bruit de Bethléhem, dans une grotte, un abri de fortune pour animaux, que Marie, dans « la gloire de sa virginité » (préface du temps de Noël) met au monde Jésus, Dieu fait homme, le Verbe fait chair. Lui, le Créateur de l’univers, celui qui est à l’origine de toute chose, condescend à naître dans une grotte dans laquelle aucun humain ne penserait à établir sa demeure : quelle humilité ! Quel détachement vis-à-vis de tout ce qui fait nos apparences !

Marie et Joseph sont là, partageant le sort de Jésus. Peu importe pour eux l’inconfort de la situation car leur richesse, leur trésor, c’est Jésus, l’enfant qu’ils tiennent dans leurs bras. Le Ciel ne les laisse pas seuls : la multitude des anges annonce la naissance de Jésus aux bergers qui, bien vite, se mettent en route pour la grotte où le Sauveur est né. Là, ils adorent Jésus, le Verbe incarné, et entendent Marie leur parler de Lui.

Marie, dans toute sa gloire de Vierge-Mère, apparait dans la grotte de Massabielle qu’on appelle la « tute aux cochons » car on y mène les porcs pour qu’ils y mangent des glands. Bernadette et ses amis y viennent pour ramasser des os, qu’elles revendent pour acheter du pain. C’est cet endroit que Marie choisit pour délivrer son message au monde et y attirer les foules innombrables de pèlerins. C’est le lieu qui convient pour parler de pénitence en ce début de carême 1858 car rien n’y invite à la vanité. Tout décourage la moindre tentative d’orgueil ou d’amour-propre. Tout y est silence et invitation au retour sur soi.

En apparaissant dans la grotte de Massabielle, Marie nous rappelle, que Dieu est présent partout. Il nous rejoint où que nous soyons (que ce soit au fond de la mine, sur un lit d’hôpital ou en tout autre endroit) et qu’il n’est aucun lieu qui est en-dessous de sa dignité. Elle nous rappelle que notre seul vrai trésor, c’est Dieu et que pour notre salut, rien d’autre n’est nécessaire.

A Bernadette, Marie demande d’aller dire aux prêtres : « Je veux qu’on bâtisse une chapelle en ce lieu et qu’on y vienne en procession. » Comme les bergers sont venus à la grotte de Bethléhem, Marie souhaite que son peuple vienne en procession à Massabielle afin de rencontrer Jésus, le seul Sauveur, réellement présent dans l’Eucharistie, réellement agissant dans les Sacrements dispensés par l’Eglise. Si elle souhaite une chapelle, c’est pour qu’on y prêche l’Evangile, la Parole de Dieu, et qu’ainsi chacun puisse amorcer une démarche sincère de conversion en recevant le sacrement de la réconciliation. Elle souhaite que chacun puisse s’en retourner de Lourdes, comme les bergers sont repartis de Bethléhem, dans la paix, dans la joie et surtout, fortifié par les sacrements.

Demandons à la Mère du bel amour, Notre-Dame de Lourdes, de nous aider à nous détacher de tout ce qui entrave notre marche vers Dieu. Demandons à Bernadette de nous aider à accepter le dépouillement induit par toute véritable conversion.

Prions

Une Dizaine du chapelet (Pater, 10 Ave, Gloria)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. (ter)

Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous.

Sainte Bernadette, priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles trépassés reposent en paix. Amen.

LA VISITATION

A l’Annonciation, l’ange a dit à Marie qu’Elisabeth, celle qu’on appelait « la femme stérile » (Luc 1, 36), est enceinte et qu’elle en est à son sixième mois. Marie n’hésite pas à se rendre chez sa cousine afin de lui offrir son aide et lui porter le Sauveur enfoui dans son sein.

Sitôt que Marie paraît au seuil de sa maison, Elisabeth est remplie de l’Esprit-Saint et s’écrie : « D’où me vient ce bonheur que la Mère de mon Dieu vienne à Moi ? » (Luc 1, 43). En effet, qui est Elisabeth pour que Dieu s’intéresse à elle et condescende à venir jusqu’à elle, qui plus est dans une attitude de service ? Qui est-elle pour que Dieu la comble de sa grâce et déverse tant de bénédictions sur l’enfant qu’elle porte en elle ?

Pour une telle joie, pour une telle grâce, il n’y a pas d’autre explication que celle de l’amour inconditionnel de Dieu pour ses créatures et son désir de les combler de sa vie divine. Un tel bonheur est si grand, qu’il ne peut s’expliquer, qu’on ne peut que le recevoir et le vivre dans l’action de grâce.

Les apparitions de Marie à Lourdes constituent une autre version de la Visitation. En effet, parce que l’humanité est malade de ses péchés et qu’elle a besoin d’aide pour recouvrer la santé de l’âme, la Mère de Dieu en personne, vient à elle.

Marie apparait dans la grotte de Massabielle dans une éclatante pureté, dans toute sa splendeur de créature pleinement rachetée. En elle – si belle ! – nous découvrons le projet d’amour de la Sainte Trinité pour chacun d’entre nous. Marie vient en ambassadrice de Dieu, accompagnée de l’Esprit-Saint et de sa puissance salvatrice afin que, nous aussi, nous soyons transportés de joie et que nous accueillions les abondantes bénédictions dont elle est le canal. Elle nous porte le Sauveur, non plus enfoui dans son sein virginal mais dans le Pain Eucharistique. En aucun autre lieu, Jésus, réellement présent sous l’apparence du pain, est autant exalté, loué, adoré qu’à Lourdes. La plupart des miracles reconnus par les autorités compétentes du sanctuaire, ont lieu après la communion au Corps du Christ ou après la bénédiction du Très-Saint-Sacrement. Là où vient Marie, là vient le Père avec son amour inconditionnel pour chacun d’entre nous, là vient le Fils, le Sauveur qui se donne à nous dans le Pain de vie, là vient l’Esprit-Saint avec sa puissance de guérison des âmes et des corps.

A la troisième apparition, Marie demande à Bernadette : « Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours ? » En d’autres mots, Marie demande à Bernadette de se laisser visiter par Elle. Cette demande, Notre-Dame de Lourdes l’adresse aussi à chacun d’entre nous. Pour répondre à sa demande, il n’est cependant pas nécessaire d’entreprendre le voyage pour Lourdes. Il suffit de prendre son chapelet et de le prier !

Prions

Une Dizaine du chapelet (Pater, 10 Ave, Gloria)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. (ter)

Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous.

Sainte Bernadette, priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles trépassés reposent en paix. Amen.

L’ANNONCIATION

L’archange Gabriel est envoyé à Marie afin de recueillir son « oui » à la venue de Jésus en ce monde. A cette occasion, elle découvre la plénitude de grâce dont elle est comblée et l’intimité particulière que Dieu entretient avec elle. Gabriel lui dit : « Le Seigneur est avec toi » (Luc 1, 28).

Imaginons le respect, la vénération, la joie de l’archange en saluant celle qui fait l’objet de tant d’amour de la part de Dieu, de celle qui va accueillir en son sein celui « que le ciel et la terre ne peuvent contenir » (2 Chroniques 6, 18).

En contemplant Bernadette, à genoux à la grotte de Massabielle, nous pouvons nous faire une idée de ce colloque de Marie et de Gabriel le jour de l’Annonciation.

A chacune des dix-huit apparitions, dès qu’elle voit « la Dame, » « la « colombe au creux du rocher » (cantique des cantiques), Bernadette est traversée d’une onde de joie céleste. Des sourires illuminent son visage, ses yeux pétillent, brillent comme des lumières. Transportée, elle salue, fait des révérences. Un témoin déclare : « Je n’ai jamais vu personne saluer avec la grâce et la distinction qu’y mettait Bernadette. » Avec une ferveur sans cesse renouvelée, elle égrène les Je vous salue dans l’admiration, voire la contemplation. Jamais Bernadette n’avait vu une Dame aussi belle. Elle décrit Marie comme un être de lumière. Cette lumière, dit-elle encore, ne l’enveloppe pas mais semble émaner de toute sa personne. Bernadette voit de ses yeux ce que signifient les mots « comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi » (Luc 1, 28).

Pendant que Bernadette prie son chapelet, répétant les mots-mêmes de la salutation de Gabriel, Marie est là, silencieuse mais attentive. Au même rythme que Bernadette, elle laisse glisser entre ses doigts les perles de son rosaire.

Comparons les Je vous salue, Marie de Bernadette, remplis de ferveur, avec les nôtres si tièdes, si routiniers. Et pourtant Marie les compte, les écoute, comme ceux de Bernadette. Aucune de nos salutations lui échappe, aucune est oubliée.

Que Notre-Dame de Lourdes, l’Immaculée Conception, nous donne de persévérer dans la prière du chapelet, la prière des humbles et des petits.

Prions

Une Dizaine du chapelet (Pater, 10 Ave, Gloria)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. (ter)

Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous.

Sainte Bernadette, priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles trépassés reposent en paix. Amen.

INTRODUCTION AUX MYSTERES JOYEUX

Les apparitions de Marie à Lourdes évoquent les mystères joyeux du rosaire.

Elles rappellent l’Annonciation car Marie vient rappeler que nous avons une âme à sauver, nous montrer le chemin du Ciel et recueillir notre « oui » au salut.

C’est une Visitation, car elle vient les bras chargés de grâces insignes pour les accorder à ceux qui accueillent le Sauveur enfoui en elle. Elle se présente comme un Magnificat vivant à la gloire de Dieu qui l’a élevée à une béatitude sans égale.

Les apparitions rappellent la Nativité de Jésus dans la pauvreté de Bethléhem car elles ont lieu dans la grotte de Massabielle appelée communément « la tute aux cochons. »

Elles évoquent la Présentation au temple car Marie nous rappelle que Jésus est le seul Sauveur, que son désir est de nous conduire à lui .

Enfin, elles visent à nous faire vivre l’épisode du recouvrement de Jésus au temple. Si Marie apparait à Lourdes, c’est pour aider ceux qui ont perdu Jésus par la grâce, à le retrouver par les sacrements de l’Eucharistie et de la pénitence.

Prions

Une Dizaine du chapelet (Pater, 10 Ave, Gloria)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. (ter)

Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous.

Sainte Bernadette, priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles trépassés reposent en paix. Amen.

RECIT DES APPARITIONS – 2 mars au 16 juillet 1858

Le 2 mars, Bernadette apporta courageusement au curé Peyramale ce message : « Allez dire aux prêtres de faire bâtir une chapelle et qu’on y vienne en procession. »

Elle fut reçue par l’une des plus célèbres et plus foudroyantes colères du curé, homme généreux entre tous, mais au sang chaud.

Il était secrètement écartelé : attiré par ces apparitions dont le bénéfice s’imposait au confessionnal par un afflux de conversions, et inquiet, car la presse et la société bourgeoise ironisaient sur cette tocade populaire autour d’une « hallucinée. »

A peine avait-elle prononcé le mot « procession » que l’avalanche déferla. Elle dut partir sans avoir pu rouvrir la bouche. Elle retourna pourtant le jour même.

Le curé de Lourdes ne veut savoir qu’une chose : le nom de la Dame. Il exige en plus une preuve : voir fleurir en plein hiver le rosier de la Grotte.

Le 3 mars, dès 7 heures le matin, en présence de trois mille personnes, Bernadette se rend à la Grotte, mais la vision n’apparaît pas ! Après l’école, elle entend l’invitation intérieure de la Dame. Elle se rend à la Grotte et lui redemande son nom. La réponse est un sourire. Le curé Peyramale lui redit : « Si la Dame désire vraiment une chapelle, qu’elle dise son nom et qu’elle fasse fleurir le rosier de la Grotte. »

Le 4 mars, tout le monde attendait pour ce dernier jour de la quinzaine un grand miracle ou une révélation majeure parce que le message du 18 février avait dit : « Voulez-vous avoir la grâce de venir ici pendant quinze jours ? » et la quinzaine s’achevait le 4 mars.

8 000 personnes affluaient des deux côtés du Gave. En ce jour, ni miracle, ni révélation. La vision est silencieuse. L’Apparition n’a toujours pas dit son nom. Bernadette ne sait même pas si elle reviendra à la grotte…

Du 5 au 25 mars, Bernadette ne ressent plus l’irrésistible attrait qui l’amenait à la grotte. Pendant cette période sans apparitions, Bernadette fait sa première communion.

Le 25 mars 1858, jour de l’Annonciation, Bernadette est attirée à la grotte, très tôt le matin, sans préavis. Elle a toujours le même souci : quel est le nom d’« Aquerô » exigé par M. le curé. Bernadette le demande avec la formule cérémonieuse longuement préparée : « Mademoiselle, voulez-vous avoir la bonté de me dire qui vous êtes, s’il vous plaît ? »

L’Apparition sourit mais ne répond pas.

Bernadette répète.

La vision révèle enfin son nom, mais le rosier sur lequel elle pose les pieds au cours de ses apparitions ne fleurit pas.

Bernadette raconte : « Elle leva les yeux au ciel, joignant en signe de prière ses mains qui étaient tendues et ouvertes vers la terre, et me dit : « Que soy era immaculada councepciou. »

Après une réaction un peu brusque, le brave curé s’éclipse car il sent les sanglots monter en lui. En effet, quatre ans plus tôt, en 1854, le pape Pie IX a proclamé le dogme de Marie conçue sans péché.

7 avril (mercredi de Pâques) : Pendant cette apparition, Bernadette tient son cierge allumé. La flamme entoure longuement sa main sans la brûler. Ce fait est immédiatement constaté par le médecin, le docteur Douzous.

Le 16 juillet, Bernadette ressent le mystérieux appel de la Grotte, mais l’accès à Massabielle est interdit et fermé par une palissade (parmi les enfants, une épidémie de visionnaires de plus en plus ridicules avait amené les autorités à barricader la grotte). Elle se rend donc en face, de l’autre côté du Gave… et voit la Vierge Marie, une ultime fois : « Il me semblait que j’étais devant la grotte, à la même distance que les autres fois, je voyais seulement la Vierge, jamais je ne l’ai vue aussi belle ! ».

Source : fr.lourdes-france.org/approfondir/bernadette-soubirous/temps-des-apparitions

Prions

Une Dizaine du chapelet (Pater, 10 Ave, Gloria)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. (ter)

Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous.

Sainte Bernadette, priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles trépassés reposent en paix. Amen.

RECIT DES APPARITIONS – 25 février au 1er mars 1858

Le 25 février, trois cents personnes sont présentes.

Bernadette raconte : « Elle me dit d’aller boire à la source (…). Je ne trouvai qu’un peu d’eau vaseuse. Au quatrième essai je pus boire. Elle me fit également manger une herbe qui se trouvait près de la fontaine puis la vision disparut et je m’en allai. »

L’herbe, la dorine, est une herbe amère. L’eau est sale, Bernadette se relève toute barbouillée. C’est la consternation des plus fervents supporters.

Devant la foule qui lui demande: « Sais-tu qu’on te croit folle de faire des choses pareilles ? » Elle répond : « C’est pour les pécheurs. »

Les messages sont répétés : « Pénitence ! Pénitence ! Pénitence ! …. Vous prierez Dieu pour les pécheurs… Allez baiser la terre en pénitence pour la conversion des pécheurs… »

Le 27 février, Bernadette accomplit de nouveau les gestes de pénitence (baiser la terre, manger des herbes amères, boire l’eau).

Le 28 février, plus de mille personnes assistent à l’extase. Bernadette accomplit de nouveau les gestes de pénitence (manger des herbes amères, boire l’eau). Elle est ensuite emmenée chez le juge Ribes, qui la menace de prison.

Durant la nuit du 28 février au 1er mars, Catherine Latapie trempe son bras déboîté dans l’eau de la source. Son bras et sa main retrouvent leur souplesse.

Les guérisons ont ainsi commencé dès le temps des apparitions. La plupart sont liées à l’eau de la source. Bernadette a toujours refusé que cette eau soit appelée miraculeuse ou que les guérisons lui soient, personnellement, attribuées. Pour elle, seules la foi et la prière obtiennent les guérisons.

Le 1er mars, Bernadette accomplit de nouveau les gestes de pénitence.

Source : fr.lourdes-france.org/approfondir/bernadette-soubirous/temps-des-apparitions

Prions

Une Dizaine du chapelet (Pater, 10 Ave, Gloria)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. (ter)

Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous.

Sainte Bernadette, priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles trépassés reposent en paix. Amen.

RECIT DES APPARITIONS – 18 au 24 février 1858

Le jeudi 18 février, Bernadette doit demander à l’Apparition d’écrire son nom : elle tend la plume et le papier mais reçoit seulement cette réponse dans le patois de Lourdes : « Ce n’est pas nécessaire. »

Puis elle lui demande : « Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours ? »

Ensuite la Dame dit quelque chose que l’on traduit habituellement ainsi : « Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde, mais dans l’autre. » Il semble alors que la Dame prophétise la destinée ultérieure de Bernadette, qui sera si souvent malade. Mais en réalité, le texte original se traduit d’une manière plus positive : « Je vous promets de vous rendre heureuse, non pas dans ce monde mais dans l’autre. ». Autrement dit, « je vous promets de vous rendre heureuse… », c’est la promesse d’une béatitude. En tout cas, c’est une invitation à regarder l’autre monde, la vie en Dieu, la vie éternelle.

Le 19 février, Bernadette vient à la Grotte avec un cierge bénit et allumé. C’est de ce geste qu’est née la coutume de porter des cierges et de les allumer devant la Grotte.

Le 20 février, la Dame lui a appris une prière personnelle. A la fin de la vision, une grande tristesse envahit Bernadette.

Le 21 février, la Dame se présente à Bernadette le matin de bonne heure. Une centaine de personnes l’accompagnent. Elle est ensuite interrogée par le commissaire de police Jacomet. Il veut lui faire dire ce qu’elle a vu. Bernadette ne lui parle que d’ « Aquero » (cela).

Le lundi 22 février, ses parents interdisent à Bernadette de retourner à la grotte. Pourtant, une force irrésistible l’y entraîne, mais elle n’y voit rien, comme si la Vierge elle-même se conformait aux injonctions de ses parents.

Le 23 février, entourée de cent cinquante personnes, Bernadette se rend à la Grotte. L’Apparition lui révèle un secret « rien que pour elle. »

Le 24 février, l’Apparition parle à nouveau : « Pénitence ! Pénitence ! Pénitence ! Vous prierez Dieu pour les pécheurs. Allez baiser la terre pour la conversion des pécheurs. »

Et Bernadette baise la terre…

Source : fr.lourdes-france.org/approfondir/bernadette-soubirous/temps-des-apparitions

Prions

Une Dizaine du chapelet (Pater, 10 Ave, Gloria)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. (ter)

Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous.

Sainte Bernadette, priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles trépassés reposent en paix. Amen.

RECIT DES APPARITIONS – 11 au 14 février 1858

Le matin du jeudi 11 février 1858, Bernadette, sa sœur Marie dite Toinette et Jeanne Abadie, une amie, partent glaner du bois entre le Gave et le canal du moulin. Jeanne et Toinette passent le canal à gué, le moulin en amont étant arrêté : il y a du bois de l’autre côté.

Bernadette n’ose les suivre à cause de son asthme. Elle reste sur l’île, face à la grotte, à une douzaine de mètres.

Finalement, tandis qu’elle se déchausse pour rejoindre les autres, elle entend par deux fois un bruit, « comme un coup de vent. » Elle s’étonne, car il n’y a pas de vent. Elle se retourne pour vérifier : « Les peupliers ne remuaient pas. Je continuai à me déchausser et j’entends la même rumeur. Je levai la tête en regardant la grotte. » La niche du rocher, située à trois mètres environ de hauteur, est envahie d’une lumière, et dans cette lumière elle voit  « aquerô » (ce qui en patois lourdais signifie « cela »). Car ce qu’elle voit, c’est bel et bien une silhouette féminine : sa présence pénétrante est ineffable. Elle la décrit ainsi : « Une dame habillée de blanc ; elle avait une robe blanche, un voile blanc, une ceinture bleue et une rose jaune sur chaque pied. Je me frottai les yeux, je croyais me tromper. Je mis la main à la poche et trouvai mon chapelet. »

Mais Bernadette n’arrive pas à lever la main jusqu’au front pour faire le signe de croix. Quand la Vierge le fait elle-même dans le creux du rocher, alors Bernadette fait le signe de croix et récite le chapelet avec la Dame. La prière terminée, la Dame disparaît brusquement.

Le dimanche 14 février, sur les conseils de son entourage, qui craint un phénomène démoniaque, Bernadette asperge l’apparition d’eau bénite. La Dame sourit et incline la tête. La prière du chapelet terminée, elle disparaît.

Source : fr.lourdes-france.org/approfondir/bernadette-soubirous/temps-des-apparitions

Prions

Une Dizaine du chapelet (Pater, 10 Ave, Gloria)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. (ter)

Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous.

Sainte Bernadette, priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles trépassés reposent en paix. Amen.

LES APPARITIONS DE MARIE A LOURDES

Le 8 décembre 1854, après une large consultation des évêques du monde entier, et fort de leur plébiscite, le bienheureux pape Pie IX proclame le dogme de l’Immaculée Conception : « Nous déclarons, prononçons et définissons que la doctrine, qui tient que la bienheureuse Vierge Marie a été, au premier instant de sa conception par une grâce et une faveur singulière du Dieu tout-puissant, en vue des mérites de Jésus-Christ, Sauveur du genre humain, préservée intacte de toute souillure du péché originel, est une doctrine révélée de Dieu, et qu’ainsi elle doit être crue fermement, et constamment par tous les fidèles » (Bulle ineffabilis).

Quatre ans plus tard, à Lourdes, le jour de l’Annonciation 1858, Marie confirme son titre de gloire en répondant à la triple demande de Bernadette Soubirous, sa confidente ; « Que soy era Immaculada Concepciou, Je suis l’Immaculée Conception » (25 mas 1858).

En Marie immaculée, nous contemplons la création dans sa beauté originelle, telle qu’elle aurait été sans la faute d’Adam et Eve, mais aussi telle que Jésus l’a restaurée par sa Passion.

En elle, nous voyons ce que nous sommes appelés à devenir, nous admirons le projet de salut de Dieu pour chacun d’entre nous car Marie immaculée, élevée corps et âme au Ciel, nous devance sur le chemin du salut.

En nous donnant à contempler Marie immaculée dans toute sa splendeur, Dieu nous révèle les merveilles qu’il a accomplies en elle et qu’il veut réaliser en nous, si nous accueillons son offre de salut.

La beauté de Marie révèle son bonheur dans le Royaume de Dieu où elle nous attire et nous attend. Sa splendeur nous encourage sur le chemin bordé de ronces qui y conduit, dans les difficultés inhérentes à la vie chrétienne car, quelles que soient les épreuves de cette vie, elles sont en disproportion avec la récompense de la vie éternelle.

Marie, Notre-Dame de Lourdes, que votre image reste gravée en nos cœurs. Qu’elle nous rappelle que nous ne sommes pas seuls sur notre chemin de sanctification et qu’aucun projet de vie n’est plus essentiel que celui de réaliser son salut.

Prions

Une Dizaine du chapelet (Pater, 10 Ave, Gloria)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. (ter)

Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous.

Sainte Bernadette, priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles trépassés reposent en paix. Amen.