La plaie de la main

Contemplons

Thérèse Neumann, stigmatisée allemande, revivant la Passion de Jésus

Méditons

Même si le lien avec les apparitions d’Amsterdam est évident, à Akita, le Ciel ne réitère pas sa demande de voir promulguer le dogme de Marie « médiatrice, avocate, corédemptrice. » Il souligne et confirme néanmoins la participation intime de Marie à la Passion de Jésus par un signe. En effet, une plaie qui suinte du sang apparait dans la main droite de la statue de Notre Dame de tous les peuples.

Le 28 juin 1973, alors que sœur Agnès est en prière, une petite plaie en forme de croix apparait sur sa main gauche, lui procurant une grande douleur. Dans la nuit du 5 au 6 juillet, la douleur est insupportable et sœur Agnès prie Dieu de lui venir en aide. Vers 3 heures du matin, elle entend son ange gardien lui dire : « Ne crains pas. Ne prie pas seulement à cause de tes péchés, mais en réparation de ceux de tous les hommes. Le monde actuel blesse le Très Saint Cœur de Notre-Seigneur par ses ingratitudes et ses injures. La blessure de Marie est beaucoup plus profonde que la tienne. Maintenant, allons ensemble à la chapelle. »

Sœur Agnès reste dans la chapelle et prie sans voir passer le temps. A 5 heures du matin, les autres sœurs arrivent dans la chapelle pour l’office des matines. Toutes constatent que la main gauche de la statue de la Vierge suinte du sang. Le phénomène se reproduit le 12 juillet et jusqu’au 27 juillet. Ce jour, après avoir assisté à la messe, sœur Agnès entend la voix de l’ange lui dire : « Tes souffrances prennent fin aujourd’hui. Grave soigneusement au fond de ton cœur la pensée du sang de Marie. Le sang versé par Marie a une profonde signification. Ce sang précieux a été versé pour demander votre conversion, pour demander la paix, en réparation des ingratitudes et des outrages envers le Seigneur. Comme la dévotion au Sacré-Cœur, appliquez-vous à la dévotion au Précieux Sang. Priez en réparation pour tous les hommes. Dis à ton supérieur que le sang est versé aujourd’hui pour la dernière fois. Ta douleur prend fin aujourd’hui. Rapporte-lui ce qui s’est passé aujourd’hui. Il comprendra tout, tout de suite. Et toi, observe ses directives. » L’écoulement continu de sang de la main de sœur Agnès disparait, en effet, ce jour-là, bien que la plaie soit visible encore deux mois.

La plaie de la main de la statue de Notre Dame de tous les peuples, ainsi que les paroles de l’ange, soulignent la participation de Marie à la Passion de Jésus. Les théologiens parlent de « transfixion » à savoir qu’en son âme, Marie a tout vécu, tout ressenti de la Passion de Jésus. Si bien que rien de ce que le Fils a souffert pour le salut du monde, n’a échappé à l’amour de la Mère. La plaie de la main de la statue qui suinte du sang indique que Marie a été associée pleinement à la Passion de Jésus et que, comme nous le chantons dans le Stabat Mater, « les plaies de Jésus-Christ sont profondément gravées dans son cœur. » Elle souligne aussi que, dans la gloire du Ciel, le Cœur Immaculé de Marie bat à l’unisson du Cœur de Jésus, qu’il se réjouit et s’attriste des mêmes choses. Blaise Pascal, écrit dans ses « Pensées » que « le Christ sera en agonie jusqu’à la fin du monde » indiquant que le Sauveur n’entrera en repos que lorsque la dernière âme aura été sauvée. Il rajoute aussi « qu’il ne faut pas dormir pendant ce temps-là. » La plaie de la main de Marie qui suinte du sang, nous montre qu’elle partage jusqu’au plus intime son souci du salut des âmes et qu’elle, contrairement à nous, ne dort pas.

La plaie de la main de la statue qui suinte du sang, celle de la main de Sœur Agnès, renvoient à la participation que chaque âme doit prendre à son salut et à celui de toutes. Elles renvoient en cela aussi au rôle des « âmes victimes. » En effet, ces dernières sont le paratonnerre de la justice divine car elles s’offrent en victimes d’amour pour consoler Dieu de la tristesse dans laquelle le plonge le désamour des âmes. A la tête de toutes ces « âmes réparatrices » se trouve la Sainte Vierge, la reine des martyrs, celle qui, plus que quiconque, s’est unie à la Passion de Jésus. A sa suite, il y a toutes les âmes stigmatisées parmi lesquelles nous pouvons citer saint François d’Assise, saint Padre Pio, Thérèse Neumann (dans son livre « la Stigmatisation », le docteur Imbert-Gourbeyre en recense 321 depuis saint François d’Assise jusqu’à la fin du XIXème siècle). La Plaie de la main de Sœur Agnès est la participation que le Ciel lui donne de prendre dans la Passion de Jésus, à la suite de Marie, pour le salut du monde. C’est ça la « corédemption » : c’est souffrir dans sa chair ce qu’il reste à souffrir de la Passion du Christ pour son corps qu’est l’Eglise » (Col 1, 24).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Médiatrice, avocate, corédemptrice

Contemplons

Cardinaux et évêques en prière devant la Dame de tous les peuples

Méditons

En choisissant de délivrer son message par le moyen d’une statue la représentant comme la Dame de tous les peuples, Marie indique qu’il s’inscrit dans la suite de celui d’Amsterdam où elle se présente comme « médiatrice, avocate et corédemptrice. » L’un des éléments principaux de son message d’Amsterdam est d’ailleurs sa demande au Pape d’élever ces trois titres au niveau de cinquième dogme marial (les quatre dogmes mariaux sont la maternité divine proclamée en 431, la virginité perpétuelle en 649, l’Immaculée Conception en 1854, l’Assomption en 1950).

Il est déjà arrivé que lors d’une apparition, Marie fasse une demande au Pape et à la hiérarchie de l’Eglise. A Fatima, par exemple, elle demande au Saint-Père de consacrer le monde à son Cœur Immaculé. Cependant, jamais auparavant, elle n’a demandé la proclamation d’un dogme de foi. Elle souligne qu’elle « n’apporte pas de nouvelle doctrine. C’est bien les anciennes notions que j’apporte » (4 avril 1954) et précise à l’adresse du Pape et des théologiens que ce dogme de la corédemption de Marie fera l’objet d’un « combat dur et pénible » (5 octobre 1952). Cependant, « quand il aura été proclamé, la Dame de tous les peuples donnera la paix, la vraie paix au monde » (31 mai 1954). 

Les opposants à la proclamation de ce dogme se plaisent à rappeler les mots de saint Paul : « Il n’y a qu’un seul médiateur entre Dieu et l’homme » (1 Timothée II, 5) qui est Jésus-Christ. Prétendre le contraire, serait de l’hérésie ! En effet, Marie n’est pas la source de la grâce. Cependant, par grâce et élection, elle est pleinement participante à l’œuvre du salut : par son « oui » de l’Annonciation, par son union intime à la Passion de Jésus, elle est associée au salut de toutes les âmes. Dire que Marie est corédemptrice, signifie que Dieu choisit de faire du « oui » de Marie un élément irremplaçable, indispensable à toute son œuvre de rédemption. Dieu aurait pu tout faire sans elle mais telle ne fut pas sa volonté. Au contraire, Il a voulu qu’en Marie, l’humanité prenne sa part de responsabilité au salut qu’il propose. Par extension, cela signifie qu’en Marie, Dieu nous rend chacun co-responsables de notre salut et de celui de tous les hommes. C’est là la raison de l’insistance de Marie pour qu’on prie et se sacrifie pour la conversion des pécheurs et de ses paroles à Fatima « beaucoup vont en enfer parce que personne ne prie et se sacrifie pour eux » (13 juillet 1917).

Les mots « médiatrice, » « avocate, » « corédemptrice » n’ont pas été employés en lien avec Notre Dame pour la première fois lors des apparitions d’Amsterdam. En effet, saint Augustin, saint Alphonse de Liguori et d’autres grands noms de l’Eglise (et pas des moindres !) ont défendu la médiation universelle de Marie. Saint Pierre Damien écrit : « Aucune grâce ne descend du ciel en terre sans passer par les mains de Marie » et saint Ambroise nous dit : « par elle vient au monde tout ce qui sort du ciel en fait de grâces. » Dans ce sens, Marie dit aussi à Fatima : « récitez le chapelet tous les jours, en l’honneur de Notre-Dame du Rosaire, pour obtenir la paix du monde et la fin de la guerre, car elle seule peut vous secourir » (13 juillet 1917). L’Eglise n’est d’ailleurs pas en reste dans sa liturgie puisqu’elle a institué la fête de « Marie médiatrice » que le Pape Pie XI a fixée au 31 août.

Depuis toujours, l’Eglise s’adresse à Marie en l’appelant « notre avocate » notamment dans le Salve Regina. Et, Marie n’a cessé de confirmer son titre au cours de ses apparitions. C’est ainsi qu’à La Salette, elle dit à Mélanie et Maximin : « Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargée de le prier sans cesse. Pour vous autres, vous n’en faites pas cas ! Vous aurez beau prier, beau faire, jamais vous ne pourrez récompenser la peine que j’ai prise pour vous autres. » (19 septembre 1846).

Enfin, le terme de « corédemptrice » n’est pas nouveau non plus. Au contraire la corédemption de Marie a de nombreux défenseurs parmi lesquels on peut citer avec fierté saint Vincent Pallotti, saint Leopold Mandic, saint Maximilien Kolbe, sainte Edith Stein, saint Padre Pio, sainte Teresa de Calcuta, saint Jean-Paul II ou la bienheureuse Anne-Catherine Emmerich.

Quand nous prions dans le Notre Père « que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » gardons à l’esprit, qu’il est aussi dans la volonté de Dieu qu’on reconnaisse à Marie la place que lui-même lui a attribuée dans l’œuvre du salut ! C’est fait au Ciel ; à nous de le faire sur la terre ! 

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

La symbolique de la statue

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La statue de Notre Dame d’Akita

Méditons

La statue de Notre Dame d’Akita, celle par qui Marie a délivré son message, a été sculptée par un moine bouddhiste. Elle est en fait un ex-voto car sœur Kotake l’a faite exécuter en action de grâce pour sa guérison d’une maladie grave avec de l’eau de Lourdes. Quand elle a voulu faire sculpter une statue de la Vierge Marie, elle s’est mise en recherche d’un modèle. C’est là qu’elle est tombée sur une image de la Dame de tous les peuples telle qu’on la vénère à Amsterdam. Sœur Kotake ignorait alors tout des apparitions d’Amsterdam.

L’image, et donc la statue, de Notre Dame de tous les peuples constitue aussi bien un petit précis de théologie mariale qu’un condensé du message d’Amsterdam et d’Akita. Marie se tient debout sur le globe terrestre, en pleine lumière divine (comme la femme de l’Apocalypse est enveloppée de soleil), devant la Croix de son Fils. Tout autour, se pressent des brebis qui symbolisent tous les peuples de la terre. La voyante, Ida Peedermann, distingue un grand nombre de brebis de couleur noire et entend ces paroles : « Les peuples du monde entier ne trouveront pas le repos tant qu’ils… ne lèveront pas les yeux paisiblement sur la Croix, centre du monde » (31 mai 1951).

A Amsterdam, Marie donne à Ida des instructions détaillées pour l’exécution d’une peinture qui fait entrevoir sa part unique dans l’œuvre de rédemption du Christ, en se tenant devant la Croix mais aussi en montrant ses mains transpercées. Elle a souffert avec son Fils « spirituellement et plus encore physiquement » dit la Dame (1er avril 1951). Il suffit de penser à la Passion vécue par certains grands mystiques comme saint François d’Assise, la bienheureuse Anne-Catherine Emmerich, saint Padre Pio ou toutes les âmes victimes stigmatisées pour comprendre que la souffrance de la Reine des martyrs n’était pas moindre.

La représentation des mains transpercées qui laissent jaillir les grâces, fait le lien entre la corédemption et la médiation universelle de Marie. Ces rayons, explique-t-elle, sont des « rayons de grâce, de rédemption et de paix. Par la grâce de mon Seigneur et Maître, le Père, dans son amour pour l’humanité, a envoyé comme Rédempteur son Fils unique dans le monde. Tous deux veulent à présent envoyer le Saint, le vrai Esprit qui lui seul peut être Paix. Donc : grâce, rédemption, paix » (31 mai 1951). Ces rayons montrent aussi que toute souffrance qui est offerte dans l’amour et en union avec le Christ porte grâce et bénédiction. Marie corédemptrice, médiatrice, est aussi celle qui, les pieds bien posés sur le globe, intercède pour nous, nous défend contre le mal, plaide notre cause. Elle est notre avocate.

En se tenant devant la Croix de Jésus, Marie nous montre que sa gloire actuelle lui vient de la Passion de son Fils et que toutes les grâces qu’elle répand sur la terre y trouvent leur origine. Elle-même, son Immaculée Conception, son Assomption, sa médiation auprès du Sauveur, sont des grâces que le Christ lui a acquises par son sacrifice sur la Croix. Et si elle se tient, sur le globe devant la Croix qui le surmonte, les bras écartés, à la manière de Notre Dame de la médaille miraculeuse, à la rue du bac à Paris, c’est parce que son rôle est de répandre sur l’humanité les trésors de grâce que le Christ a acquis par son offrande de lui-même au Père, pour nous.

Petit détail : la ceinture de Marie. A Amsterdam, Notre Dame a pris le soin d’expliquer à Ida pourquoi la ceinture est nouée de cette façon qui ne ressemble à aucune autre dans ses apparitions passées. Le 15 avril 1951, Ida nous rapporte à ce sujet : « Je vois alors la Dame enlever la bande de tissu qu’elle porte à la taille. C’est un linge très long ; elle me montre comment elle le noue. De la main gauche, elle en tient une extrémité ; de la main droite, elle le fait passer deux fois autour de sa taille jusqu’à ce que les deux extrémités se rejoignent. De la main gauche, elle rabat celle de gauche derrière la bande de tissu de manière à en laisser dépasser un bout. « Ecoute bien ce que cela signifie » dit la Dame, « c’est comme le linge qui ceint les reins du Fils. C’est que je me tiens, en tant que Dame, devant la Croix du Fils. » La ceinture fait donc référence au périzonium, le linge que Jésus portait autour de la taille sur la Croix, manifestant la profonde union de Marie à son Fils dans la Passion.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

 

Les apparitions d’Amsterdam

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La Dame de tous les peuples

 

Méditons

Si le lien entre les apparitions de Lourdes, Fatima et Akita sont évidents, il l’est plus encore avec celles d’Amsterdam. En effet, la statue de Notre Dame d’Akita est une reproduction de la Dame de tous les peuples telle qu’elle s’est présentée à Ida Peederman (1905-1996).

Ida Peederman a été gratifiée de 55 apparitions de la Mère de Dieu entre le 25 mars 1945 (fête de l’Annonciation) et le 31 mai 1959 (fête de la Visitation). Au cours de visions prophétiques, Notre Dame dévoile à Ida la situation actuelle de l’Eglise et du monde et lui révèle dans ses messages le plan de Dieu pour contrer le mal galopant. Le Seigneur veut se servir d’elle, la Mère, pour sauver le monde de grandes catastrophes. C’est dans ce but qu’elle donne aux peuples et aux nations une image et une prière : « Seigneur Jésus-Christ Fils du Père, envoie à présent ton Esprit sur la terre. Fais habiter l’Esprit-Saint dans le cœur de tous les peuples afin qu’ils soient préservés de la corruption, des calamités et de la guerre. Que la Dame de tous les peuples, la bienheureuse Vierge Marie, soit notre avocate. Amen. »

Au sujet de cette prière, Marie dit à Ida : « vous, peuples de ce temps, sachez que vous êtes sous la protection de la Dame de tous les peuples ! Invoquez-la comme avocate ; demandez-lui d’écarter toutes les calamités. Demandez-lui de bannir la corruption de ce monde. De la corruption proviennent les calamités ; de la corruption proviennent les guerres. Par ma prière, vous demanderez que cela soit épargné au monde. Vous ne connaissez ni la grandeur ni l’importance qu’a cette prière auprès de Dieu » (31 mai 1955).

En choisissant une représentation de la Dame de tous les peuples pour transmettre son message au monde, Marie confirme celui donné à Ida Peederman et indique que celui d’Akita s’inscrit dans le prolongement de celui d’Amsterdam. Oui, une catastrophe menace le monde ! Oui, elle est celle à qui Dieu a confié de mener l’humanité à la repentance afin que, comme aux Ninivites, il puisse leur pardonner et renoncer aux châtiments annoncés.

La prière donnée par la Dame de tous les peuples fait partie des prières habituelles de la petite communauté des sœurs d’Akita. Lors de la première apparition, le 6 juillet 1973, l’ange gardien invite sœur Agnès à la réciter avec lui, accréditant ainsi les apparitions d’Amsterdam.

La reconnaissance des apparitions d’Amsterdam a été un enfantement difficile. En effet, elles connurent plusieurs condamnations avant d’être reconnues et authentifiées par Mgr Punt, évêque de Haarlem-Amsterdam.

En effet, le 7 mai 1956, Mgr Johannes Petrus Huibers déclare qu’il n’y a « aucune preuve du caractère surnaturel des apparitions » et il interdit la vénération publique de la Dame de tous les peuples. La Congrégation pour la doctrine de la foi confirme sa position le 13 mars 1957, puis à nouveau les 24 mai 1972 et le 25 mai 1974. Le 31 mai 1996, Mgr Bomers, évêque de Haarlem donne l’imprimatur à la prière donnée par Marie pour la dévotion privée et fait procéder au couronnement de la statue de « la Dame de tous les peuples. »

Le 31 mai 2002, Mgr Joseph Marie Punt, évêque de Haarlem-Amsterdam reconnaît comme authentiques et dignes de foi les messages et les apparitions de la « Dame de tous les peuples » à Amsterdam. Dans sa déclaration, il est dit : « Comme on le sait, mon prédécesseur, Mgr H. Bomers, et moi-même avons approuvé en 1996 la dévotion publique de la Vierge Marie sous le titre de « Dame de tous les peuples. » Depuis lors, six années se sont écoulées. Je constate que la dévotion a acquis une place dans la vie religieuse de millions de personnes à travers le monde entier et qu’elle a obtenu le soutien de nombreux évêques… Dans la pleine reconnaissance de l’autorité du Saint-Siège, c’est à l’évêque qu’il revient de s’exprimer en toute conscience sur l’authenticité de ce qui est révélé ou a été révélé à une personne de son diocèse. A cette fin, j’ai sollicité une fois de plus l’avis de quelques théologiens et de quelques psychologues… Concernant les fruits et autres événements relevés, j’ai également demandé l’avis d’un certain nombre d’évêques qui connaissent dans leur diocèse une forte dévotion à la Vierge Marie sous le titre de « Mère et Dame de tous les peuples. » Quand je relis tous ces avis, témoignages et événements et que je les considère dans la prière et la réflexion théologique, je suis amené à établir que les apparitions d’Amsterdam relèvent d’une origine surnaturelle. »

La prière reçoit son approbation officielle de la Congrégation pour la doctrine de la foi en 2006.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Lourdes, Fatima et Akita

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Notre Dame de Fatima

Méditons

Les apparitions d’Akita s’inscrivent dans la continuité de celles de Lourdes (1858) et de Fatima (1917). Force est de constater que le Ciel prend bien soin de souligner le lien qui existe entre les trois.

En effet, la conversion de sœur Agnès fait suite à sa guérison en 1956 grâce à de l’eau de Lourdes qu’on lui fait boire alors qu’elle est dans le Coma. Après avoir avalé quelques gouttes, elle reprend connaissance et sa paralysie disparaît progressivement. La supérieure de la Communauté, sœur Kotake, est aussi guérie d’une grave maladie par l’eau de Lourdes fin des années 60. C’est en action de grâce qu’elle fait sculpter la statue de Notre Dame qui a suinté de l’huile, a versé des larmes à 101 reprises. C’est par cette statue que la Sainte Vierge a transmis ses messages.

A Lourdes, Marie demande à Bernadette « d’aller boire à la fontaine et de s’y laver. » Par cette démarche à laquelle elle convie tous les baptisés, elle nous invite à nous purifier de nos péchés et à retourner à la source de notre baptême. Plus encore que la santé du corps, cette eau nous est donnée pour que nous recouvrions la santé de l’âme. Ne nous trompons pas : le message de Lourdes est avant tout un appel à la repentance et à la conversion.

Lors de sa première manifestation à sœur Agnès, son ange gardien lui apprend la prière que Marie a enseigné aux trois voyants de Fatima et qu’elle nous invite à reprendre après chaque dizaine du chapelet : « O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. » Quant à la prière des Servantes de l’Eucharistie, que la Sainte Vierge et l’ange gardien récitent avec sœur Agnès, elle ressemble étrangement à celle enseignée par l’ange de Fatima : « Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément, et je vous offre le très précieux Corps, Sang, Ame et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les Tabernacles de la terre, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels il est lui-même offensé. Par les mérites infinis de son très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je vous demande la conversion des pauvres pécheurs. »

Visiblement le Ciel veut montrer que le message d’Akita s’inscrit dans la continuité de ceux de Lourdes et de Fatima où Marie appelle à la conversion, à la pénitence et demande avec insistance qu’on récite le rosaire pour la paix dans le monde, la conversion des pécheurs. A Lourdes, elle dit le regard triste : « pénitence, pénitence, pénitence… priez pour la conversion des pécheurs… » Et Bernadette dira qu’elle n’a jamais vu un regard aussi triste que celui de Marie au moment où elle prononce ces mots : « on aurait cru qu’elle portait en elle toute la misère du monde. » A Fatima, juste avant de prendre congé des enfants, Marie dit « qu’on n’offense pas davantage Notre Seigneur qui est déjà trop offensé. » Lucie, François et Jacinthe sont, eux aussi, marqués par la profonde tristesse dans le regard de Marie.

Si Marie apparait à Akita, multipliant les références à Lourdes et à Fatima, c’est que les demandes qu’elle y a formulées n’ont pas été réalisées et que dans son insondable miséricorde, Dieu lui donne d’intervenir une nouvelle fois en notre faveur en nous invitant à la conversion.

A chacune de ses apparitions l’urgence augmente de quelques degrés. A Fatima, elle a dit sous le sceau du secret que « la première guerre mondiale va finir mais que si l’on ne se convertit pas, sous Pie XI, on en commencera une autre, pire… » Ce qu’elle a annoncé est venu : nous avons eu la seconde guerre mondiale qui fut pire que la précédente. A Akita, elle ne demande pas à sœur Agnès de garder le secret sur ses annonces mais de les transmettre, signe de l’urgence de son appel. 46 années se sont écoulées depuis : qu’avons-nous fait pour répondre à son appel ?

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

La prière des Servantes de l’Eucharistie

Contemplons

Représentation de Notre Dame d’Akita

Méditons

La Communauté des Servantes de l’Eucharistie a été fondée par Monseigneur Itô, peu de temps avant les apparitions de Notre Dame à Akita. C’est un ordre contemplatif peu connu en 1973 et qui aujourd’hui l’est à peine davantage. Cela dit, il a retenu l’attention du Ciel puisque c’est dans cette communauté qu’il a choisi de se manifester au monde.

Dès son origine, cet ordre se pose à contre-courant de l’esprit du monde. En effet, il se développe dans la période de l’après-concile Vatican II, d’après mai 68, où on veut révolutionner la Messe, la réduire à un symbole, où l’on exalte l’épanouissement personnel et rejette la nécessité de la prière, de la pénitence, des sacrifices. Or la mission que Mgr Itô fixe aux religieuses est justement de s’immoler avec Jésus pour la gloire de Dieu et le salut des âmes. Le jour de la Fête-Dieu 1973, dans son homélie, il déclare aux sœurs : « Cette communauté a été consacrée au Saint-Sacrement et doit approfondir tout spécialement la dévotion au Cœur du Christ présent dans l’Eucharistie » ; qui dit « Cœur du Christ » dit esprit de réparation donc sacrifices, mortifications, renoncements…. La prière des Servantes de l’Eucharistie dit bien : « je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme. Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes… »

Cette prière reçoit l’imprimatur du Ciel puisque la Sainte Vierge en personne, l’ange gardien, invitent sœur Agnès à la réciter avec eux. La seule retouche que le Ciel voit à y faire, c’est de rajouter le mot « réellement » pour insister sur la présence effective du Seigneur dans l’Eucharistie.

Du mode opératoire du Ciel, nous pouvons donc déduire plusieurs choses.

La première est que l’institution de la communauté des Sœurs de l’Eucharistie répond à la volonté expresse du Ciel. La Sainte Vierge dira que « chacune des sœurs est sa fille irremplaçable. »

Cette prière est inspirée par l’Esprit-Saint pour notre temps. Elle a été composée par un homme ouvert à son action. Certains pourraient aller plus loin sans craindre la contradiction, en affirmant que cette prière a été composée par le Ciel lui-même, bénie par lui et donnée au monde par l’entremise de Mgr Itô. Le Ciel confirme ainsi que l’Esprit-Saint guide infailliblement son Eglise et lui prodigue tous les secours nécessaires en temps opportuns.

Cette prière est parfaite. Si elle contenait la moindre erreur théologique, la Sainte Vierge ne demanderait pas à sœur Agnès de la réciter avec elle, moins encore que toutes les sœurs la récitent souvent en prêtant attention à chaque mot. En elles, le Ciel nous invite nous aussi à rependre souvent cette prière dans le même esprit.

Cette prière est une réponse à tous les négateurs de la présence réelle car elle est sans ambiguïté sur ce point essentiel de la théologie catholique. La Sainte Vierge, la Mère de l’Eglise, elle qui a été unie à la vie, à la Passion de Jésus comme aucune autre créature, elle qui se tient face à Dieu au paradis, la soutient et l’encourage.

Enfin, cette prière rappelle à chacun que, si Jésus est le seul Sauveur des hommes et qu’il nous a acquis le salut à tous, il attend de nous que nous y contribuions par nos œuvres. Pour être sauvé, il ne suffit pas dire « Seigneur, Seigneur » (Mathieu 7, 21) mais il faut aussi accepter de « souffrir dans sa chair ce qu’il manque à la Passion du Christ » (Col 1, 24). Une foi qui n’agit pas est une foi morte (Jacques 2, 26). « Dieu qui t’a créé sans toi ne te sauvera pas sans toi » (saint Augustin).

La prière des Servantes de l’Eucharistie est un petit condensé de catéchisme eucharistique. Elle invite à se décider fermement pour le Seigneur et à lui emboiter le pas. Redisons-la souvent (surtout à l’offertoire de la Messe ou devant le Saint-Sacrement exposé) en prêtant attention à chaque mot comme le demande le Ciel. Prenons-la comme une grâce insigne car elle nous conforte dans notre foi à une époque où tout prêche le contraire.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

La présence réelle

Contemplons

Pèlerinage à Akita

Méditons

Souvent le Ciel a témoigné de la présence réelle de Jésus dans les hosties consacrées. Mais jamais, il ne l’a fait avec autant de force qu’à Akita.

En effet, par trois fois, sœur Agnès voit une lumière intense, sublime, éblouissante émaner du tabernacle lorsqu’elle l’ouvre pour l’adoration quotidienne de la communauté. Cette lumière est si puissante qu’elle remplit toute la chapelle. Ce fut le cas, le 12 juin 1973, puis le lendemain. Le 14 juin, le même phénomène se reproduit : cette fois, la lumière est entourée d’une flamme rouge. Le jeudi suivant, 28 juin, veille de la fête du Sacré-Cœur, elle décrit une lumière éblouissante et quelque chose qui ressemble à de la brume ou de la fumée qui se met à flotter autour de l’autel en enveloppant le rayon de lumière. Enfin, apparait une multitude d’êtres semblables à des anges. Le Ciel ne saurait être plus clair dans l’affirmation de la présence réelle du Seigneur dans les espèces eucharistiques et la confirmation de l’enseignement multiséculaire de l’Eglise sur le sujet.

La lumière éblouissante renvoie à la résurrection de Jésus. En effet, c’est le Christ ressuscité qui, dans toute sa gloire, est présent dans les hosties consacrées. Il y est présent avec tout son amour pour l’humanité, son amour qui l’a conduit à vivre sa Passion pour le salut d’une multitude. La flamme rouge qui entoure la lumière éblouissante symbolise l’amour infini avec lequel Jésus a voulu vivre sa Passion et qui l’amène à se rendre prisonnier de nos tabernacles. La couleur rouge rappelle non seulement la veilleuse qui brûle en permanence à côté de nos tabernacles pour signaler la présence réelle du Christ ressuscité (la flamme de la veilleuse est allumée la nuit de Pâques, rappelons-le !) mais aussi l’amour du Sacré-Cœur de Jésus.

Sœur Agnès souligne que le 28 juin 1973, la lumière éblouissante est accompagnée de quelque chose qui ressemble à de la brume qui se met à flotter au-dessus de l’autel. Cette fumée manifeste la gloire de celui qui est présent dans le tabernacle : c’est Dieu lui-même. Dans le désert, c’est une colonne de nuée (Exode 13, 21) qui guide les juifs hors d’Egypte. Sur le Sinaï, Dieu manifeste sa présence par une fumée abondante. Lorsque nous rendons à Dieu le culte qui lui est dû, nous encensons nos autels, nos croix, nos objets sacrés et aucun culte eucharistique ne se pratique sans encens. Entourant le tabernacle et remplissant la chapelle, apparait une multitude d’anges signifiant que les esprits célestes adorent sans cesse celui qui est au-dessus de tout et qui, pour l’amour des hommes, se fait le serviteur de tous en se rendant présent dans le Très-Saint-Sacrement.

Enfin, la sainte Vierge en personne invite sœur Agnès à réciter avec elle la prière des servantes de l’Eucharistie, un petit concentré de catéchisme eucharistique. Et l’ange interrompt la prière pour lui demander avec insistance de rajouter dorénavant le mot « réellement. » Dorénavant, elle et toute la communauté, devront prier en disant : « Ô Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde… »

En quittant ce monde, le jour de l’Ascension, Jésus a indiqué ne revenir qu’à la fin des temps pour juger les vivants et les morts. Il s’est demandé alors « si le fils de l’homme trouvera encore la foi ? » (Luc 18, 8). Il n’a jamais annoncé qu’il y aurait des apparitions dans le temps intermédiaire. Si, donc, le Ciel se manifeste en des révélations dites « privées », c’est que des circonstances extraordinaires requièrent des réponses adaptées. En effet, c’est à un moment où les doutes sur la présence réelle de Jésus dans l’Eucharistie se répandent comme la peste et jusque dans les sommets les plus élevés de l’Eglise, que le Ciel vient soutenir la foi des baptisés et affirmer avec force qu’il continue de réaliser sa promesse « d’être avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mathieu 1, 23). Cette présence avec nous, il la réalise notamment par sa présence réelle dans l’Eucharistie. Merci Seigneur !

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

La symbolique des dates

Contemplons

 

Notre Dame d’Akita

Méditons

Il n’est pas dans la nature du Ciel de discourir. Au contraire, il est sobre sans pour autant en oublier d’être éloquent et clair dans ses demandes. Lorsqu’il se manifeste au monde dans des révélations dites « privées, » il a soin de régler auparavant chaque détail.

Ainsi, les dates des apparitions ne sont pas fixées au hasard mais choisie de façon à démontrer d’une part le lien indéfectible entre Dieu et son Eglise, à contribuer d’autre part à la puissance de son message.

Par trois fois, sœur Agnès décrit la lumière qui émane du tabernacle, radieuse, intense, surnaturelle. Les deux premières fois, nous sommes dans la semaine qui suit la Pentecôte : jusqu’à la réforme liturgique, elle correspondait à l’octave de la fête. Le Ciel souligne ainsi que c’est l’Esprit-Saint qui va se manifester par la voix de l’ange gardien et de Notre Dame.

La seconde fois a lieu le jeudi de la même semaine, jeudi, jour dédié au Très-Saint-Sacrement. La troisième fois, c’est le jour de la Fête-Dieu, la Fête du Corps et du Sang du Seigneur. Ce jour-là, Mgr Itô dira dans son homélie à la communauté des sœurs : « Cette communauté a été consacrée au Saint-Sacrement et doit approfondir tout spécialement la dévotion au Cœur du Christ présent dans l’Eucharistie. »

Le Ciel donnera plus tard un enseignement court mais clair à sœur Agnès et au monde entier sur le Saint-Sacrement. Avant même de le délivrer en mots, il le traduit en images. Oui, Jésus-Christ est réellement présent dans le tabernacle ! Oui, le Saint-Sacrement n’est pas un symbole mais véritablement le Corps et le Sang du Seigneur ! Et, par voie de conséquence : Oui, le pain et le vin sont transsubstantiés en Corps et en Sang de Jésus-Christ au cours de la Messe qui est véritablement l’actualisation non sanglante du sacrifice de la Croix !

Cette année-là, la Fête-Dieu tombe le 24 juin qui est aussi la fête de la Nativité de saint Jean-Baptiste, « la voix de celui qui crie dans le désert : aplanissez le chemin du Seigneur comme a dit Esaïe, le prophète » (Jean 1, 23). Le message d’Akita se révèlera identique à celui de Jean-Baptiste : un appel à la conversion, au retour à Dieu par la pénitence et la prière.

Sans l’exprimer avec des mots, le Ciel soutient, approuve et encourage la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus et au Cœur Immaculé de Marie. En effet, lorsque l’ange gardien apparait la première fois et récite avec sœur Agnès la prière de Fatima et celle des servantes de l’Eucharistie, nous sommes le vendredi 29 juin, fête des saints Apôtres Pierre et Paul, les colonnes de l’Eglise, et fête du Sacré-Cœur de Jésus. Le mois de juin est justement dédié au culte du Sacré-Cœur.

La première et la seconde apparition de Notre Dame ont lieu respectivement les 6 juillet et 3 août 1973, premiers vendredis du mois, dédiés à la communion réparatrice au Sacré-Cœur selon les demandes qu’il a exprimées à sainte Marguerite-Marie Alacoque à Paray-le-Monial. Le mois de juillet est traditionnellement consacré au culte du Précieux Sang de Jésus et le mois d’août au Cœur Immaculé de Marie.

Et justement, la troisième apparition a lieu le samedi 13 octobre 1973, jour anniversaire de la dernière apparition de Marie à Fatima, du grand miracle du soleil. Sans le dire, Marie souligne ainsi l’importance de tout ce qu’elle a dit à Fatima et nous dit qu’elle ne fait que répéter et confirmer le message qu’elle y a délivré : « qu’on n’offense pas davantage Notre Seigneur qui est déjà trop offensé ! » C’est lors de ses apparitions que Marie encourage à approfondir la dévotion au Sacré-Cœur par un véritable esprit de réparation et demande l’institution de la Communion réparatrice des premiers samedis du mois à son Cœur Immaculé.

Enfin, c’est le samedi 4 janvier 1975, premier samedi du mois dédié au Cœur Immaculé de Marie, que commence la série des 101 lacrymations de la statue en bois de Notre Dame de tous les peuples à Akita.

Eh oui ! Ainsi est le Ciel : il n’y a jamais rien de neuf et pourtant tout est toujours nouveau !

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

La pastorale du Ciel

Contemplons

La statue de Notre Dame d’Akita versant des larmes

Méditons

Le Ciel a une pastorale qui le révèle dans son essence. Ses messages sont simples, clairs, concis, sobres tout en manifestant sans ambiguïté sa charité pour toute la Création, son respect pour la liberté de chaque être humain. Tout est dit en peu de mots mais avec foules de symboles, de détails qu’il faut s’attarder à contempler, à décrypter, à méditer pour parvenir à la substantifique moelle du message. En cela, les apparitions révèlent les mêmes caractéristiques que la Parole de Dieu : il n’y a que le nécessaire, et dans ce nécessaire tout est essentiel. Aucun détail n’y figure sans une raison précise. Et pour cause, l’auteur est le même : l’Esprit-Saint.

Ainsi, dans les apparitions d’Akita, le Ciel nous développe un précis de catéchisme complet, adapté aux besoins de l’époque. En effet, avec les 2 apparitions de l’ange gardien, les 3 messages de la Vierge Marie et les 101 lacrymations, l’Esprit-Saint vient au secours de l’Eglise, son épouse, en rappelant à tous les baptisés les vérités fondamentales de la foi, tant  controversées en cette période d’après-concile Vatican II et plus encore 50 après.

Oui, Jésus est réellement présent dans le Très-Saint-Sacrement !

Oui, le Ciel souhaite toujours la dévotion réparatrice des premiers vendredis au Sacré-Cœur et des premiers samedis au Cœur Immaculé !

Oui, il y a une vie dans l’au-delà !

Oui, chacun sera jugé sur ses œuvres au moment de sa mort !

Oui, l’Esprit-Saint conduit l’Eglise !

Oui, les anges gardiens existent et veillent sur nous !

Oui, il faut les prier et s’en remettre à eux !

Oui, le péché est une chose grave qui demande réparation !

Oui, il faut faire pénitence de ses péchés et de ceux du monde entier !

Oui, il faut prier et faire des sacrifices pour la conversion des pécheurs !

Oui, il faut dire le rosaire qui est l’arme dans la bataille pour le salut de tous !

Oui, Marie est médiatrice et associée étroitement au salut de toutes les âmes !

Oui, Dieu est infini en tout : dans sa miséricorde mais aussi dans sa justice !

Oui, les messages de Lourdes, Fatima restent d’une actualité brûlante !

Oui, le message de la Dame de tous les peuples d’Amsterdam est véridique !

Pour souligner l’importance du message qu’elle vient délivrer, à Fatima, Marie a organisé le grand miracle du soleil : l’astre du jour a dansé dans le Ciel devant plus de 40 000 témoins (selon les estimations les plus basses). Le message d’Akita, s’il est moins connu que celui de Fatima, n’en est cependant pas moins important aux yeux du Ciel, si l’on considère les signes qui l’accompagnent. En effet, la statue de Notre Dame a versé des larmes à 101 reprises. Ces lacrymations ont eu lieu devant d’innombrables témoins, dont Monseigneur Itô qui a lui-même essuyé les larmes de la statue, ordonné les enquêtes, les analyses, et enfin authentifié les apparitions.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

Les lacrymations

Contemplons

 

Les larmes de Marie

Méditons

C’était le 4 janvier 1975, premier samedi du mois, vers neuf heures du matin. Sœur Agnès raconte : « C’était après le temps de prière qui succède au petit déjeuner. Sœur K., qui mettait de l’ordre dans la chapelle, vint m’appeler en courant, alors que j’étais dans le couloir :

– Agnès, viens voir ! 

Me demandant ce qui se passait, je l’ai suivie dans la chapelle. Elle m’a montré du doigt la statue de la Vierge.

Qu’y a-t-il ? lui ai-je demandé en regardant son visage qui avait pris une couleur terreuse. Le doigt qu’elle tendait tremblait comme une feuille. Me rapprochant de la statue, j’ai eu un choc en voyant son visage : il y avait de l’eau accumulée dans les deux yeux. 

– Oh ! de l’eau…. me suis-je dit quand l’eau s’est mise tout à coup à dégouliner. De l’eau qui coule des yeux… Mais alors, ce sont des larmes ! ai-je pensé en moi-même. Est-ce que ce seraient les larmes de la Sainte Vierge ? ai-je demandé à Sœur K., mais celle-ci restait figée et ses lèvres étaient agitées d’un tremblement nerveux. 

Sentant mes genoux plier, je me suis prosternée. Puis reprenant mes esprits et me disant qu’il fallait faire quelque chose, je me suis précipitée au téléphone pour avertir le Père qui se trouvait au presbytère à ce moment-là.

Ensuite, ce fut l’affolement général. Le Père est arrivé aussitôt et toute la communauté s’est retrouvée dans la chapelle en l’espace de quelques instants. Prosternée dans le fond, je n’avais pas le courage de m’approcher de la statue. Je priais en moi-même de toutes mes forces : « Sainte Marie, pardonnez-moi. C’est moi qui vous fais pleurer. Pardon ! Seigneur, pardonnez-moi parce que je suis pécheresse. » 

Marie pleure parce qu’on n’a pas tenu compte de toutes les grâces obtenues par son intercession ! J’étais abattue par le poids du regret.

Ce jour-là, les larmes sont apparues encore deux fois. La deuxième fois, il était une heure de l’après-midi. Comme deux sœurs retraitantes devaient repartir plus tôt, je suis allée reprendre des médailles exposées en offrande devant la statue de Marie, car j’étais de service à la sacristie ce jour-là. Quand j’ai regardé son visage pour la saluer, après les avoir retirées de la tablette, je fus stupéfaite de voir que les larmes s’étaient remises à couler. Je me suis sentie secouée par une émotion encore plus forte que la première fois, sans doute parce que je les avais découvertes moi-même et de tout près. Mais je me suis ressaisie et j’en ai informé une sœur qui se trouvait à l’autre extrémité, puis je me suis dépêchée d’aller le dire aux autres. Elles sont arrivées aussitôt avec le Père et nous avons récité un chapelet. A quatre heures, le père a commencé la causerie. 

J’ai été touchée quand il a expliqué que ces larmes étaient la preuve de l’authenticité des messages. L’émotion que j’avais refoulée jusque-là m’a assaillie subitement et j’ai senti mon corps se vider de toutes ses énergies.

Après le sermon, le père s’est aperçu que j’étais dans un état d’affaiblissement tel que j’étais incapable de me lever, tandis que mes compagnes semblaient avoir cru simplement que je m’attardais à prier. 

La troisième fois, les larmes se sont mises à couler alors que j’étais restée ainsi pendant un long moment, absorbée dans la prière. Vers six heures et demie du soir, la sœur venue battre le rappel pour le dîner s’en est aperçue et c’est elle qui nous l’a fait remarquer. Nous étions deux à prier dans la chapelle. 

Cette fois-ci, les larmes ne s’écoulaient plus par accumulation et débordement, elles ruisselaient les unes après les autres. Elles affluaient, affluaient… En un flux continuel, elles formaient des filets sur les joues, le menton, jusque sur la poitrine, et tombaient goutte à goutte. 

J’ai trouvé tout juste la force de me prosterner, me répétant en moi-même sans pouvoir remuer les lèvres : « Sainte Marie, sainte Marie, pourquoi à ce point… ?

Les sœurs qui étaient accourues semblaient elles aussi fortement impressionnées. Mêmes celles qui étaient restées perplexes les deux premières fois, peut-être parce qu’elles n’avaient pas bien vu, paraissaient convaincues cette fois-ci de l’évidence du miracle.

Monseigneur qui était arrivé entre temps et voyait les larmes pour la première fois a fait apporter de l’ouate et a essuyé lui-même au fur et à mesure. »

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.