Les prières au bas de l’autel et l’Introït
Frère Kostka raconte :
« Lors de la montée du prêtre à l’autel, ma vision intérieure commence. Je vois le Sauveur sous forme humaine, tel qu’il était sur la terre. Il précède le prêtre, portant la croix sur l’épaule, pour indiquer que le sacrifice de la croix commence. En même temps, notre Mère du Ciel devient visible. Sa présence rend tout si familier et si doux, car j’aime me laisser guider par la main de la Mère. Elle marche à la droite du célébrant. À sa gauche se tient son ange gardien sacerdotal. Cette scène est pour moi déjà une vision d’une solennité extraordinaire.
Arrivé à l’autel, des anges reçoivent la croix du Christ. Le Sauveur, tourné vers le prêtre, se tient sur la marche supérieure. Il reçoit la confession des péchés. Après l’aveu repentant du prêtre, le Souverain Prêtre éternel absout le célébrant de ses péchés, et également – par la bouche du prêtre – le peuple croyant, à condition qu’il reconnaisse et confesse ses péchés avec contrition et humilité.
Le Confiteor (Je confesse à Dieu) a un sens profond, et les paroles d’absolution deviennent réalité, dès que les conditions sont remplies.
Lors de l’institution du saint Sacrifice de la Messe, le Christ a tout ordonné avec une sagesse infinie. Si seulement tous les fidèles pouvaient voir ce qui se passe dans l’église ; ils seraient émerveillés !
La première partie de la sainte Messe jusqu’à l’offertoire est fortement orientée vers la confession des péchés : le sacrifice d’expiation doit opérer la sanctification et nous rapprocher ainsi de Dieu. L’Église présente au Sauveur le fardeau des péchés du monde entier et implore le pardon. Durant ce temps, la malice du péché m’apparaît clairement, car elle fait couler le sang de l’Agneau de Dieu et l’a poussé à souffrir, oui, à mourir pour le genre humain déchu. La justice de Dieu exige expiation et réparation pour l’offense. Nous, humains, ne pouvons y parvenir sans le Sauveur. Quelle œuvre immense que l’expiation des péchés de l’humanité ! Et combien cette réparation fut difficile pour le Fils de Dieu ! »
(Traduit de l’allemand : « Das heilige Messopfer – in Schauungen erlebt »).
Prions
Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)
O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
Père Éternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,
le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,
en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,
les mérites de tous les anges et de tous les saints,
de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,
les saints rosaires et autres prières,
et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,
pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Église catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.
Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.