13ème Station : « Ma dépouille est remise à ma Mère »

Chemin de croix de l’église du Sacré-Cœur de Dresden, Allemagne

MEDITATION

« Quel triste spectacle… mon corps sans vie est décroché de la croix et remis à ma Mère… autrefois, elle ouvrait ses bras pour que j’y vienne recevoir ses baisers éperdus d’affection… aujourd’hui elle les ouvre pour qu’on y dépose le cadavre horriblement mutilé de son enfant… le sein de Marie a été mon premier tabernacle, le Cœur de Marie mon premier ciboire… à cet instant, les genoux, les bras de Marie forment mon premier ostensoir… en Marie, un océan de chagrin, de douleur mais pas une once de révolte, de désir de vengeance… pendant toute sa vie, elle s’est préparée à cette heure en disant « oui » à la volonté divine à chaque instant… aujourd’hui encore, elle se blottit, dans la foi et la confiance, contre les paroles de l’ange à l’Annonciation : « il sera grand et il sera appelé fils du Très-Haut… le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père et son règne n’aura pas de fin… »  Quelle douleur lorsqu’elle voit la plaie béante de mon Cœur ouvert qui laisse s’épancher du sang et de l’eau… et comme moi, elle prie le Père de pardonner à ceux qui ont fait cela… et comme moi, elle vous appelle à vous laisser réconcilier, à ne pas permettre que mon sang, le sang de votre Seigneur, le sang de votre Dieu, le sang de votre Jésus, ait été versé en vain… »

PRIERE

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Debout la mère des douleurs, au pied de la croix tout en pleurs regardait Jésus mourir.

Et sa tristesse et son malheur plongent un glaive dans son Cœur, sa grande âme va souffrir.

Combien triste et combien cruel fut pour son Cœur si maternel, le Calvaire de Jésus.

Quel tourment, quel supplice affreux, de voir les coups si douloureux que son Fils avait reçus.

O sainte Mère, dans nos cœurs fixe l’empreinte des douleurs dont souffrait le Christ en Croix.

Laisse-nous, Vierge de bonté, Vierge de grâce et de clarté nous repentir près de toi. Amen.

(Mélodie : « stabat Mater »)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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