Contemplons
Vierge à l’enfant avec saint Laurent et saint Julien, Gentile da fabriano
Méditons
Marie est la Mère de Dieu parce que c’est dans son sein virginal que Jésus, le Fils de Dieu, le Verbe éternel, la seconde personne de la Trinité, s’est fait chair.
Gerson écrit : « C’est le jour de l’Annonciation que le rédempteur du monde, vrai Dieu et vrai homme, a été conçu dans le sein de Marie ; c’est en ce jour que Marie reçoit le plus beau et le plus glorieux de tous les noms, celui de Mère de Dieu. »
Si le mystère de la maternité divine de Marie doit rester caché jusqu’après la Pentecôte, il plait néanmoins au Ciel de le révéler à Elisabeth, la cousine de Marie, la mère de saint Jean-Baptiste. En effet, éclairée des lumières de l’Esprit-Saint, Elisabeth s’écrie avec admiration et reconnaissance lors de la Visitation : « D’où me vient ce bonheur que la Mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? » (Luc 1, 43)
En Marie, Dieu et l’humanité se rencontrent. Parce qu’il y a eu Marie, Dieu a pu venir à nous ; parce qu’il y a Marie, nous pouvons aller à Dieu. Et, nous dit saint Louis-Marie Grignion de Montfort dans son Traité de la vraie dévotion, « comme Dieu est venu à nous par Marie, il veut que nous venions à lui par elle. » Marie est la voie, qui nous mène à lui et, si nous l’invoquons sous le titre de Mère de Dieu, c’est parce qu’en elle, Il nous est rendu proche, voire accessible puisqu’Il s’est fait homme pour notre salut. En invoquant Marie comme Mère de Dieu, nous proclamons, que nous croyons en un Dieu d’amour, qui s’est abaissé jusqu’à devenir petit enfant et qui est capable de compassion pour toutes nos misères humaines. En invoquant Marie comme Mère de Dieu, nous affirmons qu’entre elle et Dieu, il y a une telle intimité que, portées par elle, nos prières ne peuvent pas ne pas être entendues.
Au Ciel, tous les bienheureux se savent redevables de leur bonheur à Dieu, qui s’est abaissé jusqu’à se faire l’un de nous en Marie. En effet, l’infiniment grand a condescendu à se faire infiniment petit pour nous rejoindre dans notre misère et, de là, nous élever jusqu’à la dignité d’enfants de Dieu. Pourrons-nous jamais estimer à sa juste valeur ce que représente l’abaissement abyssal que Dieu prend sur lui dans son amour pour nous ?… La seconde personne à qui les élus doivent leur bonheur, c’est Marie, qui a accueilli en son sein le Verbe éternel. En devenant sa Mère, elle devient, après Dieu, la cause du salut de tous les élus, ce dont ils la bénissent pour toute l’éternité.
Prions
1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)
O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.
Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.
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