Jeunes témoins de la foi : vénérable Guido Vidal França Schäffer

Naissance / Mort : 22 mai 1974 – 1er mai 2009

Age : 34 ans

Fête : /

Patronage : les surfeurs

Vie : Guido Vidal França Schäffer est né à Rio de Janeiro dans une famille catholique. Il fait sa première communion à 9 ans et sa confirmation à 16 ans : sa relation à Dieu, reçue dans son enfance, grandit et s’affermit discrètement et sans grande période de rejet, au fur et à mesure qu’il prend les grandes décisions de sa vie.

Dans le quartier de Copacabana, dans lequel il a vécu jusqu’à son entrée au séminaire, il se faisait beaucoup d’amis et aimait énormément le sport : le foot, le cyclisme, la montagne mais en particulier le surf. Toujours à la recherche d’une meilleure vague, du défi supplémentaire, le surf lui donne le goût de l’excellence, du progrès constant, de la patience aussi. Par le surf, il contemple aussi la beauté de Dieu manifestée dans la nature, son harmonie silencieuse ; à chaque étape de sa vie, il y a un passage par ces moments de surf, c’est sa façon de rentrer en retraite avec Dieu.

Il fit des études de médecine généraliste pour être plus proche des patients et mieux les connaître dans leur intégralité. Il y voyait un véritable défi puisque cette discipline nécessite de connaître tous les aspects du corps humain. Un professeur avec qui il travaillait a dit : « D’un comportement irréprochable envers les autres, il faisait preuve de sa foi à chaque instant. Il vivait en parfaite harmonie avec les valeurs chrétiennes de cordialité, de tempérance, de charité et de justice. »

Beaucoup de ses collègues étaient touchés par l’approche chaleureuse, patiente et douce de Guido envers ses patients. Ses amis de la fac constatèrent aussi son grand amour pour l’Eucharistie, dont il parlait comme le remède du corps et de l’esprit, utilisant dans sa description ses connaissances médicales.

Lors d’une messe, Guido fut touché par cette parole : « Ne détourne jamais ton regard du pauvre, ainsi Dieu ne détournera jamais son regard de toi » (Tb 4, 7).

La semaine suivante, il fit la rencontre des sœurs de Mère Thérèsa et commença à travailler avec elles, joignant ainsi soin des âmes et des corps.

La Sœur Caritas, missionnaire de la Charité à Lapa et qui travaille avec lui écrit : « Son unique préoccupation était de sauver les âmes. Emmener chacun à une rencontre personnelle avec le Christ. Pour cela, il n’a ménagé aucun effort. »

Il priait toujours pour et avec chacun de ses patients. Il encourageait chacun d’eux dans leur difficulté et ne perdait jamais espoir.

En 2000, à l’occasion de l’année sainte, il voyage à Rome et dans plusieurs sanctuaires de France et du Portugal.

Là, après avoir lu un livre sur saint François, il sent un appel à tout quitter pour devenir prêtre. Il entre au séminaire en 2002 tout en continuant son œuvre auprès des pauvres.

Pendant cette période, il fonde et accompagne plusieurs groupes de prière charismatique, dans les églises et sur les plages ; il est un prédicateur infatigable de la Parole de Dieu, jusque sur la radio locale. Il est l’homme dont la prière alimente la générosité. Il a toujours lié les deux et restera profondément un homme de contact et d’évangélisation.

Il rencontre un peu tous les milieux et marquera profondément les personnes de la rue qui viendront en masse lors de sa messe d’enterrement. Car, le 1er mai 2009, à l’âge de 34 ans et en dernière année de séminaire, il meurt d’un accident de noyade en surf.

Lors de la messe d’obsèques Don Orani Tempesta, archevêque de Rio de Janeiro, fera le très beau geste de déposer son étole sur le cercueil de Guido comme pour dire : « tu es prêtre désormais. »

Il est déclaré vénérable le 20 mai 2023.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Âme, la Divinité, la Sainte Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les Anges et de tous les Saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

https://www.youtube.com/channel/UC0Va9VhE_C2EMUaWwJtv8Og?view_as=subscriber

Jeunes témoins de la foi : sainte Elisabeth de Hongrie

Naissance / Mort : 7 juillet 1207 – 17 novembre 1231

Age :  24 ans

Fête : 17 novembre

Patronage : tiers ordre de saint François, ordre franciscain séculier

Vie : Princesse de Hongrie, elle est fiancée à l’âge de quatre ans et mariée à quatorze au Landgrave de Thuringe. Ce sera une épouse aimante pour ce mari qu’elle n’a pas choisi, se parant pour lui faire honneur, alors qu’elle n’aime que la simplicité.

Ils ont trois enfants mais l’existence conjugale et familiale d’Elisabeth va être brisée alors qu’elle n’a que 20 ans. Les deux époux s’étaient formés ensemble à la spiritualité de saint François d’Assise. Poussé par sa foi ardente, le duc Louis était parti pour la Croisade et trouva la mort en Italie, à l’âge de 26 ans. Devenue veuve, la jeune duchesse fut privée de régence et mise à la porte de son palais par la haine de sa belle-mère. Ses beaux-frères l’accusaient de dissiper le trésor royal en aumônes. Désemparée, elle se mit à errer, traînant avec elle ses trois petits enfants, chassée de sa famille et considérée comme folle.

La spiritualité franciscaine sauvera Elisabeth du désespoir. Elle est soutenue dans son malheur par le Pape Grégoire IX qui, étant cardinal, lui avait envoyé un manteau de saint François. Elisabeth de Hongrie refuse de reprendre le pouvoir et en 1228, elle renonce définitivement au monde. Elle s’engage dans le Tiers-Ordre franciscain et se consacre totalement au soin des malades, dans l’hôpital qu’elle a fait bâtir à Marbourg. Elle ne pense plus qu’à reconnaître « le visage du Christ présent dans les plus petits de ses frères. »

Joyeuse de tout ce qu’elle devait endurer, elle disait : « Je ne veux pas faire peur à Dieu par une mine sinistre. Ne préfère-t-il pas me voir joyeuse puisque je l’aime et qu’il m’aime ? »

Elle meurt à 24 ans ayant voué sa vie et sa santé à rendre heureux les misérables. Reine pauvre et reine des pauvres, elle a mérité d’être appelée la « seconde sainte Claire. »

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Âme, la Divinité, la Sainte Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les Anges et de tous les Saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

https://www.youtube.com/channel/UC0Va9VhE_C2EMUaWwJtv8Og?view_as=subscriber

Jeunes témoins de la foi : bienheureuse Constance de Jésus

Naissance / Mort : 28 mai 1765 – 17 juillet 1794

Age : 29 ans

Fête : 17 juillet

Patronage : les carmélites, les chrétiens persécutés

Vie : Marie-Geneviève Meunier est née à Saint-Denis, fille de Noël Meunier, laboureur, et de Marie Geneviève Boursier.

Marie-Geneviève Meunier entre au Carmel le 29 mai 1788.

Lorsque la Révolution française éclate en 1789, elle est la plus  jeune du  Carmel de  Compiègne (elle est alors âgée de 24 ans) qui compte 21 religieuses. Elle n’a pas encore prononcé ses vœux d’engagement.

En décembre 1789, sœur Constance de Jésus, alors novice au Carmel, se trouve interdite, par la loi du 29 octobre 1789 de suspension des vœux dans les monastères, de prononcer ses vœux. Elle reste donc novice, accompagnant fidèlement ses sœurs carmélites.

À cause du décret du 13 février 1790, qui supprime les ordres religieux, chaque carmélite est invitée à déclarer si son intention est de sortir de son monastère. Toutes affirment « vouloir vivre et mourir dans cette sainte maison. » Constance décide de rester, alors qu’elle n’a pas prononcé ses vœux, et que le but de cette loi était justement de « libérer » les religieuses supposément enfermées contre leur volonté dans les couvents.

Les seize religieuses, conduites par leur supérieure, Mère Thérèse de Saint-Augustin, quittent la prison vers 18 heures et prennent le chemin de la guillotine, qui a été transférée de la place de la Concorde à la place du trône renversé, en chantant des cantiques tout au long du parcours (le Miserere, le Salve Regina).

Vêtues de leurs manteaux blancs de religieuses, elles descendent des charrettes, puis se mettent à genoux et entonnent le Te Deum, prononcent le renouvellement de leurs vœux et chantent le Veni Creator.

À 20 heures, les assistants du bourreau, Charles-Henri Sanson, viennent chercher en premier sœur Constance de Jésus, qui est aussi la plus jeune. Sœur Constance fait une génuflexion devant la mère supérieure pour lui demander la permission de mourir. En montant les marches de l’échafaud, elle entonne le Laudate Dominum, (psaume chanté lors des fondations des carmels, avec la symbolique de fonder au Ciel une nouvelle communauté).

Les quinze autres carmélites sont exécutées ensuite, continuant à chanter à la suite de sœur Constance. Les chants des religieuses, durant leur parcours jusqu’à la guillotine, puis gravissant l’échafaud, impressionnèrent fortement la foule qui assistait en silence au transfert des religieuses et à leur exécution. « On ne saurait croire l’impression de respect que commandait le dévouement de ces généreuses victimes ; toutes soupiraient après le moment de leur sacrifice, toutes s’exhortaient à rester fermes et généreuses dans le dernier combat… ; elles avaient l’air d’aller à leurs noces » (témoignage d’un employé de la prison).

Les corps et les têtes de sœur Constance et des autres carmélites sont jetés de nuit dans l’une des deux fosses communes du cimetière de Picpus. Ils se trouvent encore dans le jardin des religieuses.

Sœur Constance de Jésus est béatifiée le 27 mai 1906 par saint Pie X.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Âme, la Divinité, la Sainte Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les Anges et de tous les Saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

https://www.youtube.com/channel/UC0Va9VhE_C2EMUaWwJtv8Og?view_as=subscriber

Jeunes témoins de la foi : saint Théophane Vénard

Naissance / Mort : 21 novembre 1829 – 2 février 1861

Age : 32 ans

Fête : 2 février

Patronage : des missionnaires Fidesco

Vie : Théophane Vénard fit ses études dans la région de Poitiers, puis au séminaire diocésain, enfin au séminaire des Missions Étrangères de Paris où il entra comme sous-diacre. Ordonné prêtre le 5 juin 1852, il partit pour l’Extrême-Orient le 19 septembre.

Après quinze mois à Hong Kong, porte d’entrée pour la Chine, il fut envoyé finalement dans une mission au Tonkin occidental, où les chrétiens venaient d’être éprouvés par une série de persécutions. Peu après l’arrivée du Père Vénard, un nouvel édit royal fut publié contre les chrétiens, et les évêques et les prêtres furent obligés de se réfugier dans des grottes ou des forêts.

Le père Vénard, dont la constitution avait toujours été délicate, souffrait presque constamment, mais continuait à exercer son ministère la nuit, et, parfois, en plein jour.

Le 30 novembre 1860, il est trahi et capturé. Jugé devant un mandarin, il refuse d’apostasier. Il est condamné à la décapitation. Il reste prisonnier jusqu’au 2 février.

Pendant cette période, il vécut dans une cage, d’où il écrit à sa famille des lettres belles et consolantes, joyeuses dans l’attente de sa couronne. Son évêque au Tonkin, Mgr Retord, écrit de lui à cette époque : « Bien qu’enchaîné, il est gai comme un petit oiseau. »

Sur le chemin du martyre, le père Vénard chantait des psaumes et des hymnes. À son bourreau, qui convoitait ses vêtements et lui demandait ce qu’il donnerait pour être tué promptement, il répondit : « Plus ça dure, mieux ce sera. »

Sa tête, après avoir été exposée au sommet d’un poteau, a été gardée par les chrétiens et se trouve aujourd’hui vénérée au Tonkin. Le corps repose dans la crypte des Missions Étrangères, à Paris. D’autres précieuses reliques sont entre les mains du frère du martyr, le chanoine Eusèbe Vénard, curé d’Assais (dans les Deux Sèvres) qui possède également la plupart des lettres du martyr, y compris celles écrites depuis la cage.

Dans une lettre adressée à son père, Théophane évoque ainsi son prochain sacrifice : « Un léger coup de sabre séparera ma tête de mon corps, comme la fleur de printemps que le maître du jardin cueille pour son plaisir. Nous sommes tous des fleurs plantées sur cette terre, que Dieu cueille à son heure : les uns un peu plus tôt, les autres un peu plus tard…  Père et fils, rencontrons-nous au Paradis. Moi, pauvre petite mite, je pars la première. Adieu. »

Il fut déclaré bienheureux le 2 mai 1909 avec trente-trois autres martyrs, dont la plupart étaient originaires du Tonkin, de Cochinchine ou de Chine.

La cérémonie de béatification réunit une importante délégation française, dont l’évêque de Poitiers et le seul frère survivant du martyr.

Il est canonisé en 1998, par Jean-Paul II, avec 19 autres martyrs du Vietnam.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Âme, la Divinité, la Sainte Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les Anges et de tous les Saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

https://www.youtube.com/channel/UC0Va9VhE_C2EMUaWwJtv8Og?view_as=subscriber

Jeunes témoins de la foi : servante de Dieu Claire de Castelbajac

Naissance / Mort : 26 octobre 1953 – 22 janvier 1975

Age : 22 ans

Fête : /

Patronage : /

Vie : Claire de Castelbajac naît à Paris et grandit dans le Gers, dans une famille profondément chrétienne. Ses parents lui donnent une éducation religieuse solide.

Dès son enfance, Claire est marquée par la maladie ; à quatre ans, une toxicose aiguë faillit l’emporter. Elle en ressentit longtemps les séquelles. Ensuite elle connut une succession de maux : infection intestinale, congestion pulmonaire, diphtérie, etc. Ces ennuis de santé n’entament pas sa joie de vivre. Dès qu’elle est en âge de le comprendre, sa mère lui propose d’offrir ses souffrances à Jésus, de les supporter en pensant à lui. Dès l’âge de huit ans, Claire exprime son projet de vie : être sainte.

À 12 ans, Claire est pensionnaire à Toulouse chez les religieuses du Sacré-Cœur. Après ses études secondaires et une année universitaire à Toulouse, elle part pour Rome en 1972 où elle réussit le concours d’entrée de l’Institut de Restauration. Dans la capitale italienne, Claire fait l’expérience de la liberté et de l’indépendance et affronte des tentations, notamment contre la pureté, elle se met à répéter cette invocation : « Ô Marie Immaculée, je vous confie la pureté de mon cœur. Soyez-en la gardienne pour toujours. »

Claire va cependant glisser dans une mauvaise voie : celle d’une vie artificielle et désordonnée. La réflexion de l’une de ses amies, ainsi qu’un échec dans ses études, la pousse à revenir dans le droit chemin : ce temps de tiédeur spirituelle lui aura servi de purification.

Claire désire plus que tout transmettre Dieu aux autres par sa joie et son bonheur. En 1974, elle effectue un pèlerinage en Terre Sainte qui la bouleverse et la fait faire de grands pas dans sa vie spirituelle. Elle comprend que « la charité chrétienne c’est d’aimer les autres parce que Dieu les aime. »

Claire est envoyée par son école à Assise, pour participer à la restauration de fresques dans la basilique Saint-François. Elle travaille aux fresques de sa sainte patronne, sainte Claire d’Assise, de saint Martin et du miracle de l’hostie. Pendant cette période, la jeune fille loge chez les bénédictines où elle suit les offices et se plonge dans le recueillement. Elle lit les œuvres de Charles de Foucauld. Tout sert à la rapprocher davantage de Dieu. De fait, quand elle rentre chez elle, Claire est transfigurée, elle rayonne de joie et confie : « Je suis tellement heureuse que si je mourais maintenant, je crois que j’irais au ciel tout droit, puisque le ciel c’est la louange de Dieu, et j’y suis déjà. »

Peu de jours plus tard se déclenche la méningo-encéphalite virale foudroyante qui doit l’emporter.

Le 30 décembre 1974, Claire effectue un pèlerinage à Lourdes où il semble qu’elle ait eu un colloque invisible et secret avec la Vierge Marie.

Le 22 janvier 1975 à Toulouse, Claire quitte ce monde pour entrer dans la vie.

En 1990 est ouverte l’enquête officielle en vue de sa béatification. Le 16 février 2008 celle-ci est close au niveau diocésain et le décret de validité est signé à Rome en 2009 : Claire est déclarée Vénérable.

L’Église attend désormais un miracle pour qu’elle soit proclamée bienheureuse.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Âme, la Divinité, la Sainte Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les Anges et de tous les Saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

https://www.youtube.com/channel/UC0Va9VhE_C2EMUaWwJtv8Og?view_as=subscriber

Jeunes témoins de la foi : saint Louis d’Anjou

Naissance / Mort : 9 février 1274 – 19 août 1297

Age : 23 ans

Fête : 19 août

Patronage : les villes de Brignoles et de Valence

Vie : Saint Louis d’Anjou (ou Saint Louis de Toulouse), est né à Brignoles (Var). Son père est Charles II, dit le Boiteux, roi de Naples, comte de Provence, d’Anjou et du Maine. Sa mère est Marie de Hongrie.

En 1284, lors d’une bataille navale destinée à récupérer la Sicile perdue en 1282, Charles d’Anjou est fait prisonnier par le roi d’Aragon, Pierre III.

En 1288, Charles obtient sa libération à condition de laisser en otage Louis et deux de ses frères.

Très pieux et guéri d’une longue maladie, Louis fait vœux d’entrer dans l’Ordre des Franciscains et renonce à ses droits éventuels à la couronne en faveur de son frère cadet Robert.

Libéré en 1295, et malgré l’opposition  de son père, il prononce ses vœux dans l’ordre des Frères Mineurs de saint François.

En 1296, le Pape Boniface VIII le nomme Evêque de Toulouse, poste qu’il accepte à condition de garder la bure franciscaine.

Durant son bref ministère à Toulouse, il consacrera tous ses biens, ainsi que les revenus de son évêché à aider les pauvres et les malades, les servant même humblement à sa table.

Se rendant à Rome pour la canonisation de son grand-oncle Louis IX (Saint Louis), il s’arrête dans sa ville natale de Brignoles où, épuisé par la tuberculose qui le mine depuis sa captivité, il meurt le 19 août 1297.

Ses reliques sont transférées dans l’église des franciscains de Marseille, avant d’être volées par les troupes d’Alphonse V d’Aragon et déposées dans la cathédrale de Valence (Espagne).

Des miracles lui ayant été attribués après sa mort, il est canonisé le 17 avril 1317 par le Pape Jean XXII.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Âme, la Divinité, la Sainte Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les Anges et de tous les Saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

https://www.youtube.com/channel/UC0Va9VhE_C2EMUaWwJtv8Og?view_as=subscriber

Jeunes témoins de la foi : Marcel Van

Naissance / Mort : 15 mars 1928 – 10 juillet 1959

Age : 31 ans

Fête : /

Patronage : les prêtres et les personnes qui ont beaucoup souffert

Vie : Joachim Nguyen Tân Van est né à Ngam Giao au Vietnam. Sa famille est catholique et Van y grandit jusqu’à l’âge de 7 ans. Sa mère le conduit alors à la cure de Huu Bang où il veut se préparer à devenir prêtre. Malheureusement, Van y subit des violences et mauvais traitements jusqu’en 1941.

À 14 ans, il entre au petit séminaire de Lang Son. C’est là qu’il lit Histoire d’une âme et découvre sainte Thérèse de Lisieux.

En 1942, Van entend pour la première fois Thérèse lui parler alors qu’il se promène sur une colline. Va alors naître une relation unique avec cette sainte qui se fait sa grande sœur et se met à lui enseigner toute sa spiritualité de la « petite voie ».

Van voit sa relation intime avec Jésus s’approfondir rapidement, il est appelé à « transformer la souffrance en joie. »

Alors qu’il rêve depuis son plus jeune âge d’être prêtre, Van apprend avec douleur qu’il est appelé à une autre mission, voici ce que sainte Thérèse lui annonce : « Tu es appelé à devenir l’apôtre caché de l’amour qui priera pour les prêtres et les religieux. ».

En 1944, Van devient religieux au couvent des Rédemptoristes à Hanoï et reçoit le nom de frère Marcel. Sa vocation lui apparaît alors clairement et avec une joie immense, il réalise toutes ses tâches avec amour et en compagnie de Jésus.

Le Christ lui confie la tâche de prier pour la France, pays qu’il n’aimait pas jusqu’à lors, et lui annonce : « Le règne de mon amour partira de France. »

Lorsque la guerre éclate en 1954, le Vietnam est coupé en deux ; au nord, le régime communiste persécute les chrétiens contraints de fuir vers le sud.

Van choisit de rejoindre un couvent situé au nord pour qu’une présence fidèle à Jésus y demeure.

Rapidement arrêté et condamné aux travaux forcés, Van est emprisonné dans un camp.

Un jour, il tente de s’en échapper pour rapporter l’Eucharistie à ses compagnons. Rattrapé, il est enfermé dans un cachot.

Van meurt peu après d’épuisement et de maladie, le 10 juillet 1959, à 31 ans.

La cause de béatification est introduite en 1997 par le diocèse de Belley-Ars.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Âme, la Divinité, la Sainte Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les Anges et de tous les Saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

https://www.youtube.com/channel/UC0Va9VhE_C2EMUaWwJtv8Og?view_as=subscriber

Jeunes témoins de la foi : bienheureux Pier Giorgio Frassati

Naissance / Mort : 6 avril 1901 – 4 juillet 1925

Age : 24 ans

Fête : 4 juillet

Patronage : montagnards, sportifs, confréries, journées mondiales de la jeunesse

Vie : Né à Turin, en Italie, fils de sénateur, Pier-Giorgio Frassati est, dès l’enfance, fasciné par Dieu. Il puise dans l’Évangile son souci de la justice et son désir de prendre soin des pauvres, des malades et des marginaux. Chaque jour, « le Christ le visite dans l’Eucharistie et il lui rend visite en aidant les gens démunis. »

Ce laïc célibataire témoigne de la présence de Dieu grâce à sa foi qui n’a rien d’austère. Pourvu d’une grande simplicité, Pier-Giorgio incarne l’équilibre entre la prière et l’engagement. Avec ses amis, il organise des randonnées à la montagne et pratique l’alpinisme. En tout, il souhaite monter toujours plus haut.

Au chevet d’un malade, il contracte la poliomyélite qui, en 6 jours, entraîne sa mort, le 4 juillet 1925, à l’âge de 24 ans. Ce n’est qu’à ce moment que ses proches réalisent tout le bien qu’il a fait, discrètement, au nom de sa foi.

Le pape Jean-Paul II le béatifie le 20 mai 1990, lui qui l’avait déjà présenté comme l’homme des huit béatitudes le 27 mars 1977, et le nomme patron des sportifs et des Journées mondiales de la jeunesse.

Il sera canonisé lors du grand jubilé de 2025.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Âme, la Divinité, la Sainte Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les Anges et de tous les Saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

https://www.youtube.com/channel/UC0Va9VhE_C2EMUaWwJtv8Og?view_as=subscriber

Jeunes témoins de la foi : saint Maximilien

Naissance / Mort : 274 – 12 mars 295

Age : 21 ans

Fête : 11 mars

Patronage : les objecteurs de conscience

Vie :  Le 12 mars 295, à Théveste, en Numidie (aujourd’hui Tébessa, en Algérie), sous le consulat de Tuscus et d’Anulin, fut amené à comparaître devant le proconsul d’Afrique Dion Cassius, le vétéran Fabius Victor avec son fils Maximilien (Maximilianus).

Le père était préposé à la levée des nouvelles recrues pour les armées impériales, et Maximilien, son fils, déclarait qu’en sa qualité de chrétien, il ne lui était pas permis de servir comme soldat.

Vainement Dion Cassius insista, le jeune homme répondait, invariablement : « Je ne serai point soldat, je ne combattrai pas pour le siècle, je suis le soldat de mon Dieu ! » Et encore : « Je ne reçois point de marque du siècle ; si l’on m’impose le signe de l’empereur, je le briserai, car il est pour moi sans valeur. Je suis chrétien ; il ne m’est pas permis de porter au cou la bulle de plomb, moi qui porte déjà le signe sacré du Christ, Fils du Dieu vivant. C’est Lui que nous servons, nous tous chrétiens ; c’est Lui que nous suivons, car Il est le Prince de la vie, l’auteur du Salut. »

Finalement, le proconsul fit effacer sur les tablettes le nom de Maximilien, et il ajouta : « Puisque, d’une âme insoumise, tu as refusé le service militaire, tu encourras la sentence de mort qui servira d’exemple aux autres. » « Grâces en soient rendues à Dieu ! », répondit Maximilien.

Pourquoi Maximilien refusait-il, au nom de sa foi, de porter l’uniforme militaire et le jugeait-il incompatible avec le service de Notre-Seigneur ?

C’est parce que dans le contexte précis de cette fin du troisième siècle, où régnait le terrible empereur Dioclétien, ce tyran avait décidé, pour consolider le civisme et renforcer la cohésion des troupes, de restaurer le vieux paganisme romain et de supprimer les religions « inassimilables », au premier rang desquels se trouvait le christianise contre lequel il prit des mesures particulièrement coercitives : destruction des églises, confiscation des livres saints, emprisonnement des évêques… etc. La « grande persécution » fit des milliers et des milliers de martyrs. Accepter de porter au cou la bulle de plomb marquée du signe de l’empereur, c’était nécessairement participer au culte de Rome et de l’empereur, consentir à l’adoration des faux dieux, participer aux sacrifices idolâtres. Voilà pourquoi Maximilien opposa si fermement la « marque du siècle », le « signe de l’empereur », la « bulle de plomb », au « Signe sacré du Christ », peut-être déjà la Croix, qu’il portait autour du cou .

Ce jeune homme, né en 273,  était âgé de vingt et un ans, trois mois et dix-huit jours lorsqu’il consomma son martyre.

Comme on le conduisait au supplice, il dit aux chrétiens qui l’entouraient : « Frères bien-aimés, de toutes vos forces et de toute l’ardeur de vos désirs, hâtez-vous afin d’obtenir de voir Dieu et de mériter une semblable couronne. »

Ensuite, le visage tout rayonnant de joie, il ajouta en se tournant vers son père : « Donne au soldat qui va me frapper le vêtement neuf que tu m’avais préparé pour la milice. Que les fruits de cette bonne œuvre se multiplient pour toi au centuple, et que je puisse bientôt te recevoir au ciel. Tous deux, nous nous glorifierons dans le Seigneur. »

Il fut aussitôt décapité.

Une matrone, nommée Pompéiana, obtint du juge le corps du martyr. Elle le plaça sur une litière et le transporta à Carthage, où il fut enterré sous un monticule auprès du grand pontife martyr, saint Cyprien.

Treize jours après, Pompéiana mourut à son tour et fut ensevelie dans le même lieu. Quant à Victor, père de Maximilien, il rentra plein de joie dans sa maison, remerciant Dieu de lui avoir permis d’envoyer un tel présent au ciel. Il ne devait pas tarder à le suivre.

Les Actes de la passion de Saint Maximilien de Théveste sont l’un des documents historiques les plus solides dont on dispose sur la grande persécution de la fin du IIIe siècle en Afrique du nord.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Âme, la Divinité, la Sainte Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les Anges et de tous les Saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

https://www.youtube.com/channel/UC0Va9VhE_C2EMUaWwJtv8Og?view_as=subscriber

Jeunes témoins de la foi : sainte Kateri Tekakwitha

Naissance / Mort : 1656 – 17 avril 1680

Age : 14 ans

Fête : 17 avril

Patronage : l’environnement, l’écologie, les personnes en exil et les autochtones d’Amérique.

Vie : Kateri nait à Ossernenon en Iroquoisie, actuellement Auriesville dans l’État de New York.

Originaire d’une tribu indienne d’Amérique du Nord, son père est agnier (terme français désignant les Mohawks) et sa mère algonquine.

Elle n’a que quatre ans quand ses parents et son frère meurent d’une épidémie de variole qui décime son village. La petite Tekakwitha demeure marquée à vie par la variole qui détériore sa vue et lui laisse de grandes cicatrices.

En 1666, son village est détruit par une mission punitive française. Ses proches s’installent alors de l’autre côté de la rivière, où un an plus tard, des missionnaires jésuites viennent fonder la mission Saint-Pierre. Tekakwitha devient proche du père Jacques de Lamberville à qui elle demande le baptême en 1675. Le père lui enseigne le catéchisme et la baptise à Pâques 1676, lui donnant le nom de Catherine en l’honneur de sainte Catherine de Sienne, grande mystique italienne du XIVe siècle.

Un an plus tard, Catherine, le plus souvent appelée Kateri, fait sa première communion. Kateri fait le vœu intérieur de demeurer vierge pour le Seigneur et refuse plusieurs demandes en mariage.

Sa conversion au christianisme entraîne des persécutions de la part de ses proches si bien que Kateri quitte son village. Aidée des pères jésuites, elle parcourt des centaines de kilomètres pour rejoindre la mission Saint-François-Xavier située à Sault-Saint-Louis (aujourd’hui la réserve de Kahnawake). Là, elle rejoint un groupe d’iroquoises chrétiennes ayant choisi de mener une vie de chasteté et de mortification.

Kateri devient rapidement la plus pieuse de toutes, s’infligeant à elle-même de lourdes pénitences. En raison de cette piété exemplaire, les frères jésuites lui permettent de faire en privé un vœu perpétuel de chasteté, qu’elle prononce le 25 mars 1679, en la fête de l’Annonciation. En peu de temps, les guerres et les épidémies qui sévissent, ont raison de la santé fragile de Kateri. Elle meurt le 17 avril 1680, à 24 ans, après une longue maladie.

Après sa mort son visage devient d’une beauté resplendissante et lors de son enterrement, de nombreux malades sont guéris.

Aujourd’hui, ses reliques sont vénérées dans le sanctuaire de Kahnawake.

Elle est béatifiée 22 juin 1980 par Jean-Paul II et canonisée le 21 octobre 2012 par Benoit XVI.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Âme, la Divinité, la Sainte Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les Anges et de tous les Saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

https://www.youtube.com/channel/UC0Va9VhE_C2EMUaWwJtv8Og?view_as=subscriber