L’Annonciation

Lorsque l’archange Gabriel la sollicite de la part de Dieu, Marie se déclare l’humble servante du Seigneur (Luc 1, 38).

Son « oui » n’est pas un petit bourgeon mais une fleur épanouie, prête à être fécondée. Il est l’aboutissement d’une longue préparation dans la prière, l’étude des Écritures et le désir de la venue du Sauveur promis. Même si la pensée d’être la Vierge-Mère, dont parle le prophète Isaïe, ne l’a jamais effleurée, Marie désire ardemment la venue du Sauveur et prie dans cette intention avec toute la véhémence de son Cœur Immaculé.

Charles de Foucauld a connu une période d’errance dans la foi mais toujours il a été en recherche de Dieu et de sa vérité. Au temps où il pensait avoir perdu la foi, il priait souvent en lui-même : « Mon Dieu, si vous existez, faites que je vous connaisse ! » Blaise Pascal écrit dans « Les pensées » : « Tu ne me chercherais pas si tu ne m’avais pas trouvé. » En effet, Charles n’avait pas perdu la foi : elle était en sommeil. Lorsqu’elle se réveille, sa réaction est aussi entière, radicale que celle de Marie : il se donne à Dieu sans réserve et s’abandonne à sa volonté. Comme Marie, il n’a plus qu’un seul désir : être l’humble serviteur de Dieu et du prochain

Seigneur Jésus, par Marie, par Charles de Foucauld, accordez-nous la grâce de nous donner à vous sans réserve, pour mieux nous donner à notre prochain.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

« Mon Père, je m’abandonne à toi, fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, je te remercie. Je suis prêt à tout, j’accepte tout, pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures. Je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre tes mains. Je te la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je t’aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre tes mains sans mesure, avec une infinie confiance car tu es mon Père » (prière d’abandon de Charles de Foucauld).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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